Pratico-pratique

Le stylo, un allié pour les infiltrations

Le stylo, un allié pour les infiltrations

Emmanuèle Garnier  |  2019-05-29

À Lévis, au GMF des Ponts, le Dr Michel Tremblay effectue entre 150 et 200 infiltrations ou ponctions par année. Il travaille à l’aveugle, sans échographie. Son seul outil pour se guider : un simple stylo en position fermée. « J’ai découvert au fil du temps que c’était mon meilleur ami », explique le médecin de famille.

Le Dr Tremblay commence par placer le bout du stylo à l’endroit où il va effectuer l’infiltration et appuie légèrement. « Cela me permet de localiser l’endroit mou de l’articulation qui est la fenêtre où l’aiguille devra pénétrer. » Ensuite, il effectue de petits mouvements rotatoires sur le stylo pendant quelques secondes.

Quand le Dr Tremblay retire l’instrument, une petite cible apparaît alors sur la peau du patient. Les rebords de l’empreinte sont légèrement érythémateux. Le clinicien accentue encore la rougeur en désinfectant la région trois fois avec un tampon d’alcool.

« L’empreinte cutanée dure suffisamment longtemps pour effectuer la procédure, surtout si on a préparé au préalable tout le nécessaire. C’est tout simplement magique ! Ce truc clinique fonctionne particulièrement bien pour les infiltrations du genou, du poignet, de la cheville et pour l’infiltration sous-acromiale », assure le médecin. //