Au terme de l’année 2023, vous devrez cumuler dix heures d’activité d’évaluation de l’exercice de la profession (AEEP) depuis le 1er janvier 2019 pour répondre à l’une des exigences du Règlement sur la formation continue obligatoire des médecins du Collège des médecins du Québec. Pour bon nombre d’entre vous, l’annexe 13 est l’outil privilégié pour porter une réflexion sur votre pratique et planifier des changements à la suite d’une activité de formation. La voici donc sous un jour nouveau, bonifiée et simplifiée.
Une nouvelle association de corticostéroïde en inhalation (CSI), d’antimuscarinique à longue durée d’action et d’agoniste des récepteurs bêta2-adrénergiques à longue durée d’action (CSI-AMLA-BALA), appelé Enerzair, a fait son apparition et retient l’attention, mais dans le traitement de l’asthme. Quelle place prendra-t-elle parmi les options offertes ?
Il y a eu un grand battage publicitaire lors de la sortie d’iOS 16 pour l’iPhone. Mais les changements proposés ne sont-ils que cosmétiques ? Plusieurs médecins de mon entourage m’ont posé la question. Nous avons mis à l’essai toutes les nouveautés d’iOS 16 et voici les plus utiles.
« Docteur, j’ai mal au ventre malgré mon IPP. Docteur, devrais-je éliminer le gluten de mon alimentation ? Docteur, je suis toujours ballonné, je ne sais plus quoi manger. Docteur, j’ai souvent de la diarrhée. » N’est-ce pas des phrases que vous entendez souvent ?
Si la pandémie actuelle avait un équivalent en gastro-entérologie, il s’agirait certainement du reflux gastro-œsophagien. L’inhibiteur de la pompe à protons (IPP) demeure un des médicaments les plus prescrits par les professionnels de la santé, atteignant 100 millions d’ordonnances par année aux États-Unis1. Bien que le reflux constitue un problème souvent simple pour le clinicien, certaines situations qui y sont liées présentent un plus grand défi.
Près de 10 % des consultations en soins de première ligne concernent des symptômes digestifs, dont la moitié sont des troubles gastro-intestinaux bas comme la diarrhée chronique1. Les médecins de famille en assurent de plus en plus la prise en charge, d’où l’importance pour eux de se familiariser avec la diarrhée chronique et de savoir quand orienter le patient en gastro-entérologie.
Il n’est pas rare qu’un patient nous rapporte des symptômes digestifs et extradigestifs après l’ingestion de blé. Les différentes vignettes cliniques suivantes vous aideront à mieux reconnaître et diagnostiquer les différentes maladies associées au blé, y compris les multiples tableaux cliniques de la maladie cœliaque.