En deuxième partie de ce dossier, voici une proposition de diverses applications pouvant servir de guide pour la pratique clinique. L’objectif étant toujours de vous présenter le plus grand nombre d’applications afin de vous aider à choisir celles qui correspondent le mieux à votre pratique clinique et qui pourront vous faire gagner du temps.
Un chiffre : 27. C’est le nombre d’heures requises dans la journée d’un médecin de famille pour suivre les recommandations des principales lignes directrices sur notre vaste champ de pratique1. Sans cesse plus nombreux et prêchant souvent d’en faire plus, tous les guides de pratique ne se valent pas. Il est possible de s’y retrouver et de rentrer à temps pour souper.
Il n’est pas toujours évident pour les cliniciens occupés de savoir quand offrir le dépistage du cancer en première ligne. À quels patients ? Pour quels cancers ? À quels groupes d’âge ? À quelle fréquence ? Un nombre grandissant d’outils sont disponibles pour nous aider à intégrer la décision partagée de manière efficace. Revoyons ensemble les données probantes et les recommandations sur le dépistage des cancers en première ligne.
Sir William Osler disait : « s’il n’y avait pas une aussi grande variabilité entre les individus, la médecine pourrait aspirer à être une science plutôt qu’un art ». Cette affirmation est particulièrement vraie chez les aînés, car c’est le groupe le plus hétérogène qui soit1 et dont les problèmes sont peu représentés dans la littérature. Regardons comment le clinicien peut mieux maîtriser l’art d’accompagner son patient aîné dans la réalisation de son projet de vie.
Il n’est pas toujours facile de choisir les tests de dépistage à offrir à nos patients, encore moins lorsque des lignes directrices proposent des recommandations qui diffèrent, voire s’opposent. Le présent article vous aidera à mieux intégrer le dépistage visant à prévenir les fractures de fragilisation dans votre pratique.
Les plaintes concernant le sommeil sont parmi les raisons de consultation les plus fréquentes en première ligne. Dans une étude, quatre Canadiens sur dix ont mentionné au moins un symptôme d’insomnie pendant plus de trois nuits par semaine dans le dernier mois1. Dans le présent article, nous mettrons en perspective les avantages et les risques des différents traitements disponibles.