Les inhibiteurs de la pompe à protons (IPP) figurent parmi les médicaments les plus utilisés et les plus coûteux pour la RAMQ. En plus d’être franchement efficaces pour soulager les symptômes associés au reflux gastro-œsophagien et aux ulcères peptiques, ils présenteraient peu d’effets indésirables. Toutefois, de 40 % à 65 % des ordonnances d’IPP en pratique seraient inappropriées1,2.
Le thème de ce numéro du Médecin du Québec nous offre une nouvelle occasion de présenter des applications qui peuvent s’avérer utiles pour les personnes âgées.
Depuis mars 2020, une importante pandémie a affecté nos vies sur tous les plans. Le présent numéro, auquel se sont associés des médecins de santé publique, porte sur divers sujets s’éloignant de la pandémie.
Les effets des pesticides préoccupent beaucoup la population et la communauté scientifique. Un patient veut savoir si la maladie que vous venez de lui diagnostiquer pourrait être due à son exposition aux pesticides. Une mère vous demande conseil quant au danger que représente la présence de pesticides dans l’alimentation de ses enfants. Saurez-vous leur répondre ?
Cet article porte sur les contaminants alimentaires, chimiques (arsenic, plomb, etc.), ceux associés aux plastiques (bisphénol A, phtalates) ainsi que sur certains autres (acrylamide, BPC, PBDE).
Mme Lambert, 42 ans, consulte à l’urgence pour un essoufflement et des myalgies depuis une semaine accompagnés de toux sèche, de nausées, de diaphorèse et de frissons. En la questionnant, vous constatez que cette fumeuse de 22 paquets-année de cigarettes de tabac avait récemment commencé à vapoter dans le but de cesser de fumer. Est-elle atteinte de la pneumopathie du vapoteur ?
Nous entendons souvent parler de rayonnements, que ce soit lors de catastrophes comme Tchernobyl et Fukushima ou parce que des groupes de pression militent contre leurs effets nocifs, en particulier cancérigènes, en y associant plusieurs sources de rayonnement, comme les compteurs intelligents, les micro-ondes, la 5G, etc. Difficile effectivement de s’y retrouver. Essayons de démêler l’écheveau.
Les hivers plus courts et les étés plus chauds favorisent l’expansion des tiques Ixodes scapularis qui transmettent la maladie de Lyme, une conséquence directe des changements climatiques. Par conséquent, une personne piquée par une tique ou présentant des symptômes ou des signes compatibles peut consulter dans n’importe quelle région du Québec. Vos questions sur le sujet sont nombreuses : deux médecins y répondent.