L’anémie chez l’enfant est le problème hématologique le plus fréquent en pratique générale1. L’approche clinique ressemble à celle de l’adulte. En effet, la classification repose sur le volume globulaire moyen (VGM) et l’évaluation d’une possible origine centrale (anémie arégénérative) ou périphérique (anémie régénérative). L’épidémiologie des causes d’anémie n’est toutefois pas comparable, et la démarche clinique doit tenir compte de ces spécificités.
Penny, 18 mois, sans antécédents particuliers, est amenée par sa mère à l’urgence pour une fièvre qui dure depuis cinq jours avec congestion nasale et rhinorrhée. La formule sanguine révèle un nombre absolu de neutrophiles de 0,7 109/l. Les autres éléments de la formule sanguine sont normaux. Quelle est la prise en charge la plus appropriée pour Penny ? Et si sa neutropénie était plutôt de 0,2 109/l ?
La leucémie aiguë lymphoblastique est une maladie rare, bien qu’il s’agisse du cancer le plus fréquent chez les enfants. Le tableau clinique initial ressemble à celui des maladies courantes de l’enfance. Il faut donc avoir un degré de présomption élevé. Un diagnostic et une prise en charge rapides améliorent l’évolution et le pronostic du patient.
Que faire devant une thrombopénie qui survient dans un ciel bleu ? Devez-vous vous inquiéter lorsque le petit Jean, 5 ans, vous est amené couvert de bleus ? Et si on vous dit qu’il a fait une infection virale il y a trois semaines, êtes-vous inquiet ? Est-ce une thrombopénie immune ?
La forme orale du sémaglutide (Rybelsus), un médicament de la classe des analogues du GLP-1, a été approuvée par Santé Canada en 2020 dans le traitement du diabète de type 2.
La formule sanguine fait sans nul doute partie des analyses les plus couramment demandées.
Si prescrire une formule sanguine est simple, l’interpréter peut être plus compliqué, surtout en pédiatrie. Le principal piège d’interprétation provient du fait que les valeurs de référence fournies par le laboratoire ne sont pas toujours adaptées à l’âge du patient. Voyons donc les pièges à éviter, et comment faire de l’interprétation de la FSC en pédiatrie un jeu d’enfant.
Les applications, à l’intention des cliniciens, pour la prise en charge médicochirurgicale des personnes atteintes d’obésité se font rares. Il en existe, tant chez nos voisins du Sud que chez nos cousins français, mais soit leur contenu est mal adapté à notre réalité, soit elles ne sont pas offertes au Québec. Alors, l’arrivée d’une telle application conçue par des cliniciens québécois suscite un grand intérêt.
