Si les agonistes des récepteurs des benzodiazépines et les hypnotiques de type Z (BZRA) peuvent avoir leur utilité, ils ont toutefois un potentiel d’effets néfastes importants, possiblement même après leur arrêt. Les lignes directrices n’en recommandent donc pas l’usage prolongé en cas d’insomnie. Chez les personnes âgées, il est aussi recommandé de les éviter. Quand, chez qui et surtout comment devrait-on les arrêter ?
Des applications servent de complément thérapeutique aux personnes qui préfèrent les techniques de médecine douce pour juguler leur migraine. Voici une description de quelques-unes de ces applications.
Jonathan a maintenant de huit à dix jours de crise migraineuse par mois malgré d’excellentes habitudes de vie. Il hésite à commencer un traitement préventif. Lucie a, quant à elle, de seize à dix-huit jours par mois. Il est clair qu’un médicament préventif est indiqué. Quelles sont les options disponibles, et comment conseiller vos patients dans ce choix ?
Vous revoyez Lucie après plusieurs mois. Elle a peu de jours sans céphalée et s’absente souvent du travail. Elle prend des triptans et des analgésiques presque quotidiennement, sans bienfait significatif. Vous examinez son calendrier des migraines. Vous hésitez sur le diagnostic, car vous estimez qu’elle souffre d’un mélange de migraines et de céphalées dites de tension. Vous soupçonnez en plus une surconsommation de médicaments. Elle se plaint aussi de douleurs cervicales, de fatigue et d’insomnie. Est-ce qu’un sevrage de ses médicaments serait la solution à son problème ?
La carence en fer est la cause la plus fréquente d’anémie et toucherait globalement plus d’un milliard de personnes1. Le médecin de famille doit donc couramment prescrire des suppléments de fer et doit se poser de nombreuses questions au préalable. Quelle sorte ? Quelle posologie ? Par voie orale ou intraveineuse ?
Une étude1 menée sur des adolescents conclut que les données récoltées à l’aide d’une application fournissent des informations plus fiables et plus crédibles que celles colligées sur papier en raison d’une collecte en temps réel. On ne peut réfuter que plus le médecin en sait sur une maladie, plus il est outillé pour poser un diagnostic et décider du traitement. Voici quelques applications intéressantes à utiliser pour la migraine et les maux de tête.
Bien que la migraine soit la troisième maladie la plus fréquente du monde et la plus invalidante chez les gens de moins de 50 ans, selon l’Organisation mondiale de la Santé, on la considère à tort comme un problème bénin.