C’est avec plaisir que je vous présente ce numéro sur les maladies de la vulve. Notre équipe, composée de quatre gynécologues et d’un médecin de famille spécialisés en soins dermatologiques vulvaires, s’est efforcée de couvrir plusieurs des maladies vulvovaginales fréquemment vues en clinique.
Une troisième patiente vous consulte ce matin pour un problème de prurit et d’érythème vulvaire. C’est la loi des séries ou plutôt la série des vulvites ! Est-ce si fréquent ? Pourquoi est-ce toujours aussi embêtant ? Tentons de lever le mystère sur ce problème aux multiples facettes !
Les sensations de brûlure et les démangeaisons vulvovaginales sont très communes, et leurs causes sont diverses : infections vaginales, irritations, infections transmissibles sexuellement ou dermatoses vulvaires, auxquelles s’ajoute le syndrome génito-urinaire de la ménopause. Les dermatoses les plus complexes sont le lichen scléreux et le lichen plan. Savez-vous les reconnaître et les traiter ?
La vulve est une région anatomique complexe : peau à la fois kératinisée et non kératinisée, zone pileuse et non pileuse, glandes eccrines et apocrines ! Ainsi, une panoplie de tumeurs sont possibles lorsque vous évaluez une patiente présentant une « lésion vulvaire ». De quoi vous rendre anxieux !
Mme Juteau, 25 ans, vous consulte pour des lésions sur la vulve. Vous êtes le cinquième médecin qu’elle rencontre en neuf mois. Elle est très inquiète que ces lésions ne partent jamais ou deviennent cancéreuses. Que faites-vous ?
Dans un sondage effectué auprès des femmes canadiennes ménopausées, 59 % d’entre elles ont affirmé que les divers professionnels de la santé qu’elles avaient consultés n’avaient jamais abordé le sujet de leur santé vaginale1. Faites-vous partie de ce groupe ? L’article qui suit témoigne de l’importance clinique du syndrome génito-urinaire de la ménopause sur la qualité de vie des femmes ménopausées. Il faut engager la conversation.
Le Xultophy (insuline dégludec et liraglutide) et le Soliqua (insuline glargine et lixisénatide) sont des antidiabétiques en injection associant une insuline à longue action et un agoniste des récepteurs du GLP-1. Les deux ont été approuvés par Santé Canada en 20181,2. Quels en sont les avantages ? Quelle est leur place dans l’arsenal thérapeutique ?
Plusieurs services, dont les banques, nous obligent à changer nos mots de passe régulièrement et exigent l’utilisation de questions de sécurité pour protéger le contenu. Toutefois, la possibilité d’accéder à nos comptes par empreinte digitale ou reconnaissance faciale a pour conséquence que nous saisissons de moins en moins nos mots de passe et que nous les oublions donc fréquemment. Une des façons de les conserver est d’avoir recours à une application conçue à cette fin.