La plupart des pansements modernes sont remboursables par la RAMQ avec un code, mais l’utilisation de ce dernier doit être justifiée selon des critères spécifiques.
M. Pham, 85 ans, se présente au service de consultation sans rendez-vous pour un ongle incarné. Il souffre d’hypertension artérielle, de dyslipidémie, d’insuffisance rénale chronique et a subi une greffe de rein il y a dix ans. Ses douleurs au sillon médial de l’hallux sont présentes jour et nuit depuis dix mois. Il a tenté des trempettes d’eau salée et des antibiotiques topiques sans grande amélioration. On se prépare pour une onychectomie ?
Plus de 3000 pansements de tous types sont à ce jour offerts sur le marché. Il n’est donc pas surprenant qu’il soit difficile de s’y retrouver. Il est tout de même possible de comprendre les principes généraux qui sous-tendent l’utilisation des pansements modernes et de garnir votre boîte à outils pour un emploi plus judicieux selon les caractéristiques propres au patient et à la plaie.
Une plaie qui tarde à guérir ou qui présente des signes de régression est possiblement infectée. Le traitement adéquat d’une infection, localisée ou profonde, est essentiel pour la guérison de la plaie1. Les examens cliniques, microbiologiques et parfois radiologiques aideront à cibler le traitement le plus efficace pour le patient.
L’œdème des membres inférieurs demeure un sujet que tout clinicien verra au cours de sa pratique. En effet, la prévalence des ulcères veineux s’élève à 4 % chez les patients de 65 ans et plus1. Il est donc important de reconnaître ce problème afin de réduire la morbidité et les répercussions socio-économiques de ses complications. Alors quels sont les gestes à poser pour guérir les ulcères veineux et prévenir les récurrences ?
« Je sais […], je connais quelqu’un qui a été amputé, il en est même mort. » Il s’agit d’une réponse type de patients atteints de diabète lorsqu’on les sensibilise ou qu’on intervient par rapport aux pieds. Cependant, ces personnes ont parfois déjà entamé la cascade physiopathologique menant à ce destin tragique. Comme clinicien, comment pouvons-nous les aider ?
Qui d’entre vous n’a jamais rencontré des parents désemparés devant les difficultés de sommeil de leurs enfants ? Lorsque le recours aux médicaments semble indiqué, les médecins sont souvent plus à l’aise avec la pharmacothérapie pour adulte. Mais qu’en est-il chez les enfants ?
Pour cette chronique, nous avons sélectionné des applications simples dont le contenu est fiable et facilement accessible. L’objectif est de soutenir la pratique, sans ralentir le processus.
