Formation continue

L’intervention en milieu autochtone doit être culturellement sécurisante. Pour ce faire, la compréhension du contexte historique est essentielle. L’histoire a légué un lourd héritage qui continue de teinter les relations entre autochtones et allochtones. Quelle est l’importance de l’histoire dans la réconciliation ?

2. Les déterminants de la santé des peuples autochtones

tour d’horizon

Geneviève Auclair et Glenda Sandy  |  2023-02-01

Pendant votre séjour de dépannage à Puvirnituq, vous évaluez Alacie, 24 ans, hospitalisée pour une tuberculose pulmonaire active et qui présente aujourd’hui des idées suicidaires. L’an dernier, pendant votre stage de résidence au CLSC de Kawawachikamach, vous aviez rencontré Jwaniss, 73 ans, dont le diabète était mal maîtrisé et qui souffrait d’une dépression. Quels sont les points communs entre ces deux patients ?

« Lorsque nous prenons conscience, comme cliniciens, de nos biais et des situations dans lesquelles ils s’expriment, nous pouvons agir de manière appropriée pour les contrer1 » (Sabin et Greenwald, cités par Shaheen-Hussain, traduction libre de l’auteure).

4. La pédiatrie en contexte autochtone

Johanne Morel et Sandrine Filiatrault  |  2023-02-01

Des enfants… des enfants partout. Sur le dos de leurs parents, sur leurs petits vélos, dans les parcs. Il y a, dans les communautés autochtones du pays, partout, cheveux au vent et nez en l’air, des enfants énergiques aux yeux rieurs. Difficile toutefois de s’imaginer que derrière ces sourires se cache une aussi grande disparité en matière de santé.

Vous êtes le médecin de Mme Mestokosho, une Innue de la communauté de Natashquan, atteinte de diabète de type 2 et présentant un trouble d’anxiété généralisée. Vous voulez lui prescrire le sémaglutide et souhaitez qu’elle puisse avoir un suivi psychologique.

Le sémaglutide est-il couvert pour votre patiente ? Qu’en est-il de l’accès au suivi en psychologie ? Connaissez-vous le programme des services de santé non assurés (SSNA) des Premières Nations et des collectivités inuites ?

Questions courantes en gastro-entérologie

Amélie Therrien  |  2022-12-15

« Docteur, j’ai mal au ventre malgré mon IPP. Docteur, devrais-je éliminer le gluten de mon alimentation ? Docteur, je suis toujours ballonné, je ne sais plus quoi manger. Docteur, j’ai souvent de la diarrhée. » N’est-ce pas des phrases que vous entendez souvent ?

Si la pandémie actuelle avait un équivalent en gastro-entérologie, il s’agirait certainement du reflux gastro-œsophagien. L’inhibiteur de la pompe à protons (IPP) demeure un des médicaments les plus prescrits par les professionnels de la santé, atteignant 100 millions d’ordonnances par année aux États-Unis1. Bien que le reflux constitue un problème souvent simple pour le clinicien, certaines situations qui y sont liées présentent un plus grand défi.

Près de 10 % des consultations en soins de première ligne concernent des symptômes digestifs, dont la moitié sont des troubles gastro-intestinaux bas comme la diarrhée chronique1. Les médecins de famille en assurent de plus en plus la prise en charge, d’où l’importance pour eux de se familiariser avec la diarrhée chronique et de savoir quand orienter le patient en gastro-entérologie.