Formation continue

2. La stéatose hépatique métabolique

quand le foie est au cœur de l’actualité !

Felice Cinque, Stéphanie Ferland et Giada Sebastiani  |  2025-04-01

Vous recevez ce matin Monsieur Alaoui, 62 ans, atteint de diabète de type 2 (bien maîtrisé par la metformine), d’hypertension artérielle et d’obésité. À la fin du rendez-vous, il dit s’inquiéter de la « maladie du foie gras », car sa sœur Hassna, aussi diabétique, vient de recevoir ce diagnostic. Devez-vous dépister la stéatose hépatique chez votre patient ?

Vous évaluez Mme Bisaillon, 42 ans, hospitalisée pour un ictère et une diminution de son état général. Son échographie abdominale montre une hépatomégalie avec stéatose hépatique grave. Sa bilirubine totale est à 224 µM, son AST, à 184 UI/l, et son ALT, à 56 UI/l. Son RIN est allongé à 2,2. Ses globules blancs sont légèrement élevés. Vous discutez du dossier avec le consultant en gastro-entérologie.

Le système immunitaire peut avoir plusieurs cibles dans le foie. Selon celle qui est touchée, la maladie sera différente avec un tableau clinique et une prise en charge qui lui sont propres. Ces maladies chroniques peuvent évoluer vers la cirrhose. Le médecin de famille occupe donc une place privilégiée dans la reconnaissance précoce de la maladie.

5. Foie et médicaments

amis ou ennemis ?

Ève-Lyne Comeau  |  2025-04-01

Les hépatites médicamenteuses constituent un problème courant et ressemblent, sur le plan clinique, à des maladies hépatiques aiguës ou chroniques. Plus de mille médicaments d’ordonnance peuvent en être responsables. Ces hépatites représentent environ dix pour cent de tous les cas d’hépatite aiguë et jusqu’à la moitié des cas d’insuffisance hépatique aiguë dans les pays occidentaux1.

La pertinence en imagerie médicale

Marc-Antoine Turgeon  |  2025-03-01

1. Pour en finir avec les examens d’imagerie inutiles

Grégoire Bernèche  |  2025-03-01

Les examens radiologiques à faible valeur ajoutée, ou non pertinents, représentent un des enjeux majeurs de l’allocation des ressources dans tous les systèmes de santé occidentaux. Voyons ce qui peut être mis en œuvre afin de diminuer la prescription d’examens d’imagerie à faible valeur ajoutée.

2. Imagerie mammaire

S’y retrouver dans la densité d’information

Pascale Breault et Catherine Laurin-Bérard  |  2025-03-01

Mammo, écho, IRM, tomosynthèse, seins denses, dépistage, il n’y a pas à dire, l’imagerie mammaire retient l’attention, non sans créer une certaine confusion dans l’esprit de plusieurs. Les campagnes de promotion sur le dépistage du cancer du sein attirent l’attention sur cette puissante filière de l’imagerie médicale. Prenons un instant pour nous y retrouver dans la densité d’information.

L’imagerie par résonance magnétique (IRM) est un outil facilitant le diagnostic de multiples problèmes musculosquelettiques. Or, sa prescription doit être réfléchie afin d’éviter sa surutilisation inutile chez plusieurs patients et coûteuse pour le système de santé. Le présent article examine la pertinence de l’IRM dans divers contextes cliniques, fréquents en première ligne, afin de viser un usage judicieux.