Formation continue

Enfin ! Un peu de temps tranquille à votre cabinet entre vos journées mouvementées vous permet de faire le suivi des résultats reçus au cours des derniers jours. Rapidement, vous constatez que plusieurs des dossiers que vous avez en main concernent la fertilité. Comment pouvez-vous aider ces personnes avant de les orienter en clinique de fertilité ?

Louis et Jeanne ont pris un rendez-vous à la suite d’une 3e fausse couche. Ils sont désemparés et se demandent s’ils doivent mettre une croix sur leur projet bébé. Ils sont tous deux en bonne santé. Louis a 35 ans et Jeanne, 30 ans. Ils essaient d’avoir un enfant depuis dix-huit mois.

Julia, 31 ans, a des cycles menstruels qui varient d’un à quatre mois depuis qu’elle a arrêté la pilule contraceptive il y a dix-huit mois. Elle est découragée, car elle n’arrive pas à devenir enceinte. Elle note l’apparition de poils sur sa lèvre supérieure et son menton et une recrudescence d’acné, problème qu’elle croyait réglé.

Alicia, 36 ans, et Franck, 38 ans, consultent pour les résultats de leur bilan de fertilité. Le spermogramme est anormal et montre une concentration et une mobilité très basses. Le couple est désemparé. Est-ce qu’une grossesse sera possible grâce aux traitements de fertilité ? Auront-ils les moyens de payer ces traitements ?

1. Lire entre les lignes

perles pour choisir avec soin les lignes directrices

Pascale Breault et Samuel Boudreault  |  2024-10-01


Un chiffre : 27. C’est le nombre d’heures requises dans la journée d’un médecin de famille pour suivre les recommandations des principales lignes directrices sur notre vaste champ de pratique1. Sans cesse plus nombreux et prêchant souvent d’en faire plus, tous les guides de pratique ne se valent pas. Il est possible de s’y retrouver et de rentrer à temps pour souper.

2. Dépister judicieusement les cancers en 1re ligne

mission possible

René Wittmer et Tatyana Barretta Paulhus  |  2024-10-01


Il n’est pas toujours évident pour les cliniciens occupés de savoir quand offrir le dépistage du cancer en première ligne. À quels patients ? Pour quels cancers ? À quels groupes d’âge ? À quelle fréquence ? Un nombre grandissant d’outils sont disponibles pour nous aider à intégrer la décision partagée de manière efficace. Revoyons ensemble les données probantes et les recommandations sur le dépistage des cancers en première ligne.

3. Soigner nos aînés de façon mieux adaptée

Mathieu Pelletier  |  2024-10-01


Sir William Osler disait : « s’il n’y avait pas une aussi grande variabilité entre les individus, la médecine pourrait aspirer à être une science plutôt qu’un art ». Cette affirmation est particulièrement vraie chez les aînés, car c’est le groupe le plus hétérogène qui soit1 et dont les problèmes sont peu représentés dans la littérature. Regardons comment le clinicien peut mieux maîtriser l’art d’accompagner son patient aîné dans la réalisation de son projet de vie.