Mme Hubert arrive aux urgences tard dans la nuit. Elle souffre d’une pneumonie avec surcharge. Son séjour de 48 heures est difficile. Elle présente des périodes d’agitation et fait une chute de sa civière. Après un traitement diurétique, des antibiotiques par voie intraveineuse et de l’oxygène, elle retourne au CHSLD. Dans la trajectoire de soins de Mme Hubert, quels sont les défis et les pistes de solution ?
Mme Hubert s’est péniblement rétablie de sa pneumonie. Un nouveau médecin, le Dr Miranda, prend en charge les patients de son étage. Un choc ! Ils sont si malades. Beaucoup ont des troubles cognitifs. Pas un seul qui ne représente pas l’équivalent d’une encyclopédie médicale. Et ces niveaux d’intervention médicale ! A, B, C, D. Ne devraient-ils pas tous être de niveau C ou D ? Comment gérer tout cela ?
Après quatorze mois au CHSLD, Mme Hubert est décédée doucement et sans souffrance grâce aux interventions de toute l’équipe et de ses proches. Le Dr Miranda doit maintenant remplir le bulletin de décès. Il n’a pas eu beaucoup de formation sur cette partie de son travail au cours de sa résidence. Que doit-il écrire comme cause de décès ?
Depuis mars 2020, une importante pandémie a affecté nos vies sur tous les plans. Le présent numéro, auquel se sont associés des médecins de santé publique, porte sur divers sujets s’éloignant de la pandémie.
Les effets des pesticides préoccupent beaucoup la population et la communauté scientifique. Un patient veut savoir si la maladie que vous venez de lui diagnostiquer pourrait être due à son exposition aux pesticides. Une mère vous demande conseil quant au danger que représente la présence de pesticides dans l’alimentation de ses enfants. Saurez-vous leur répondre ?
Cet article porte sur les contaminants alimentaires, chimiques (arsenic, plomb, etc.), ceux associés aux plastiques (bisphénol A, phtalates) ainsi que sur certains autres (acrylamide, BPC, PBDE).
Mme Lambert, 42 ans, consulte à l’urgence pour un essoufflement et des myalgies depuis une semaine accompagnés de toux sèche, de nausées, de diaphorèse et de frissons. En la questionnant, vous constatez que cette fumeuse de 22 paquets-année de cigarettes de tabac avait récemment commencé à vapoter dans le but de cesser de fumer. Est-elle atteinte de la pneumopathie du vapoteur ?
Nous entendons souvent parler de rayonnements, que ce soit lors de catastrophes comme Tchernobyl et Fukushima ou parce que des groupes de pression militent contre leurs effets nocifs, en particulier cancérigènes, en y associant plusieurs sources de rayonnement, comme les compteurs intelligents, les micro-ondes, la 5G, etc. Difficile effectivement de s’y retrouver. Essayons de démêler l’écheveau.
Les hivers plus courts et les étés plus chauds favorisent l’expansion des tiques Ixodes scapularis qui transmettent la maladie de Lyme, une conséquence directe des changements climatiques. Par conséquent, une personne piquée par une tique ou présentant des symptômes ou des signes compatibles peut consulter dans n’importe quelle région du Québec. Vos questions sur le sujet sont nombreuses : deux médecins y répondent.