Le dépistage par tomodensitométrie à faible dose permet de diagnostiquer un cancer du poumon à un stade plus précoce, ce qui réduit la mortalité attribuable à ce cancer. Il est accessible au Québec depuis juin 2021 dans le cadre du programme de dépistage. Mais qui doit-on y diriger ?
Mme Gagnon a toute une liste de questions pour vous sur le cannabis et ses risques pour la santé pulmonaire. Et elle a bien raison de s’interroger, car la consommation de cannabis peut effectivement entraîner des effets indésirables non négligeables et potentiellement néfastes pour la santé pulmonaire à court et à long terme.
Mme Girard, une agente immobilière de 55 ans, se présente à votre cabinet pour un suivi annuel. Elle mentionne une dyspnée qui l’empêche maintenant de monter avec ses clients les trois étages des triplex qu’elle vend. Elle fume un paquet de cigarettes par jour. En raison de ses allergies saisonnières, elle se demande si elle ne souffrirait pas d’asthme. Comment clarifier la situation ?
Vous êtes de garde à l’urgence. Votre prochaine patiente est cette agente d’immeuble que vous aviez évaluée au service de consultation sans rendez-vous quelques mois plus tôt. Elle avait alors moins bonne mine qu’à sa consultation précédente. Elle vous mentionne aujourd’hui qu’elle traîne un petit rhume depuis deux semaines, mais que rien ne va plus depuis une semaine.
La réadaptation pulmonaire, on en entend parler, mais elle semble inaccessible et lointaine. Le plus souvent, elle est offerte dans les milieux spécialisés. Comment faire pour que nos patients y aient accès ? Comment la première ligne peut-elle y participer ?
Quelle belle occasion nous a été offerte de préparer un numéro sur la BPCO. Notre équipe est composée de jeunes pneumologues des quatre coins de la province qui s’intéressent tous à cette maladie.
Au cours de nos études en médecine, nous nous sommes tous fait dire au moins une fois : « Quand vous entendez un bruit de galop au loin, pensez à des chevaux plutôt qu’à des zèbres ! » En d’autres mots, ce qui est fréquent est fréquent, et ce qui est rare est rare.
Mme Rioux, 45 ans, a eu une tomodensitométrie cervicale en raison d’une chute de vélo. Aucune anomalie vertébrale n’y a été décelée, mais le résultat indique la présence d’un nodule thyroïdien droit de 2 cm. Comment allez-vous prendre en charge cette découverte ?
Jusqu’à 69 % des patients ayant une tumeur neuro-endocrine en sont à un stade métastatique lors de leur diagnostic1. Le diagnostic précoce est difficile, voire parfois impossible. Le stade de la maladie au moment du diagnostic influence énormément les traitements possibles et le pronostic des patients. Le médecin de première ligne a un rôle dans la reconnaissance des signes et symptômes évocateurs d’une tumeur neuro-endocrine.