Les réseaux sociaux contiennent beaucoup d’informations médicales auxquelles nos patients ont facilement accès et qui ne reposent pas toujours sur des données probantes. Une étude de Grond et coll., parue en 2021 et recensant les gazouillis concernant l’ankyloglossie et la frénotomie, a constaté une nette augmentation de ces interventions en 2018 et en 20191. Mais que dit la littérature scientifique ?
Dernièrement, vous avez reçu en consultation plusieurs femmes qui allaitent. Elles vous posent des questions sur l’innocuité de médicaments, de substances et d’agents diagnostiques en lien avec l’allaitement. Quelles informations objectives pouvez-vous leur fournir pour une prise de décision éclairée ?
L’allaitement est le mode d’alimentation le plus sûr et le plus adapté aux besoins des nourrissons et des jeunes enfants. Or, les pratiques marketing abusives de l’industrie des aliments pour bébés, visant entre autres les professionnels de la santé, compromettent souvent les décisions des familles quant aux pratiques d’alimentation des nourrissons et constituent un obstacle important à l’allaitement. Alors, quelle conduite adopter comme médecin ?
Qu’elle soit la raison de consultation du jour ou une question de fin d’entrevue, la fatigue est un symptôme « épuisant » pour bien des cliniciens. Avec des diagnostics allant de presque rien à une découverte pouvant changer une vie, aborder ce symptôme n’est pas de tout repos !
Aujourd’hui, dans votre horaire, vous remarquez une patiente de 27 ans qui consulte pour de la fatigue et un homme de 54 ans qui présente une faiblesse. Et il y a cette femme de 67 ans que vous suivez pour une asthénie persistante. Heureusement, vous avez bien dormi et avez de l’énergie pour mener ces consultations qui peuvent facilement devenir complexes.
Mme Lagacé, 47 ans, revient vous consulter pour le suivi de son arrêt de travail qui dure depuis plusieurs mois. Elle souffre d’une fatigue importante l’empêchant de fonctionner au quotidien. Elle a dû cesser de courir et n’arrive plus à faire ses tâches à la maison. Elle est très inquiète, car malgré le repos, ses symptômes ne s’atténuent pas. « Que m’arrive-t-il Docteur ? »
Parmi les causes possibles de fatigue subaiguë ou chronique se trouvent différentes maladies infectieuses. Dans le contexte de la progression de nouvelles maladies, nos patients cherchent parfois à expliquer leurs symptômes par un contact avec ces agents infectieux. Comment reconnaître si leur fatigue est vraiment liée à une contamination passée ?
Vous supervisez un résident qui voit en consultation M. Beaulieu, 65 ans, sans antécédents. Ce dernier vient aujourd’hui pour une fatigue progressive et désire un arrêt de travail pour « se reposer ». À l’anamnèse, votre résident conclut que le patient remplit les critères pour un épisode dépressif caractérisé, mais il a plusieurs questions pour vous.
Vous terminez votre clinique. Quelle drôle de journée ! On dirait que tout le monde était fatigué ! Vous avez trouvé la cause de la fatigue de plusieurs patients, mais pour certains vous vous êtes demandé si certaines habitudes de vie ou circonstances physiologiques seraient l’explication. Vous revenez sur vos cas de la journée avec votre collègue.