Si la pandémie actuelle avait un équivalent en gastro-entérologie, il s’agirait certainement du reflux gastro-œsophagien. L’inhibiteur de la pompe à protons (IPP) demeure un des médicaments les plus prescrits par les professionnels de la santé, atteignant 100 millions d’ordonnances par année aux États-Unis1. Bien que le reflux constitue un problème souvent simple pour le clinicien, certaines situations qui y sont liées présentent un plus grand défi.
Près de 10 % des consultations en soins de première ligne concernent des symptômes digestifs, dont la moitié sont des troubles gastro-intestinaux bas comme la diarrhée chronique1. Les médecins de famille en assurent de plus en plus la prise en charge, d’où l’importance pour eux de se familiariser avec la diarrhée chronique et de savoir quand orienter le patient en gastro-entérologie.
Il n’est pas rare qu’un patient nous rapporte des symptômes digestifs et extradigestifs après l’ingestion de blé. Les différentes vignettes cliniques suivantes vous aideront à mieux reconnaître et diagnostiquer les différentes maladies associées au blé, y compris les multiples tableaux cliniques de la maladie cœliaque.
De nos jours, l’expression « intolérance alimentaire » est sur toutes les lèvres. Lactose, histamine, FODMAP, etc. Nombreux sont les patients qui se disent incommodés par des ballonnements, des douleurs abdominales ou encore de la diarrhée après avoir consommé certains aliments. Qu’en est-il réellement ? Et jusqu’où doivent-ils se priver pour retrouver une qualité de vie, sans compromettre leur équilibre alimentaire ?
Les troubles digestifs fonctionnels font partie des diagnostics les plus fréquents en gastro-entérologie et englobent plus d’une trentaine d’entités cliniques. Dans le présent article, nous aborderons le diagnostic et les traitements du syndrome de l’intestin irritable.
Le Médecin du Québec aborde pour la première fois le thème de la médecine aéronautique.
L’environnement physiologique dans les avions commerciaux est différent de celui au sol. La cabine est relativement hypoxique tandis que les volumes gazeux augmentent selon la loi de Boyle. Ces deux facteurs causent une grande partie des problèmes médicaux à bord. La connaissance des contre-indications au vol vous aidera à évaluer si vos patients sont aptes à prendre l’avion.
Vous partez enfin en voyage pour des vacances bien méritées. Quelques minutes après le décollage, vous entendez dans l’interphone : « Y a-t-il un médecin à bord » ? Allez-vous lever la main ? Ou plutôt regarder par le hublot ? Difficile de rester indifférent… Quelles sont vos obligations et vos ressources ? À quoi devez-vous vous attendre ?
Dans votre pratique, vous avez sans doute des patients pilotes ou contrôleurs aériens. L’omission de déclarer un problème médical invalidant ou la prise d’un médicament possiblement contre-indiqué dans le domaine de l’aviation peut compromettre le certificat médical du patient ainsi que la sécurité aérienne. La vigilance est donc conseillée.
Que votre patient souhaite devenir pilote professionnel pour une compagnie aérienne ou voler pour le plaisir, il doit détenir un certificat médical. Quelles sont les conditions préalables ? Transports Canada a la responsabilité d’assurer la sécurité aérienne et a mis en place une structure pour évaluer le pilote sur une base périodique ou en cas de problème de santé.