Chez la femme qui allaite, la perception d’une production de lait inadéquate constitue la plainte la plus fréquente et la deuxième cause d’abandon de l’allaitement. Le médecin de première ligne doit comprendre la lactogenèse et les causes maternelles ou infantiles influençant la production lactée pour être en mesure de mieux évaluer, conseiller et guider les femmes vers des ressources appropriées.
Bien que la mastalgie soit la deuxième plainte la plus fréquente après les troubles de production de lait, elle est la cause principale de sevrage et d’utilisation de préparations commerciales pour nourrissons1. Il est donc primordial de s’en occuper, d’en connaître les causes et leurs traitements et de diriger les patientes aux bons professionnels.
Les réseaux sociaux contiennent beaucoup d’informations médicales auxquelles nos patients ont facilement accès et qui ne reposent pas toujours sur des données probantes. Une étude de Grond et coll., parue en 2021 et recensant les gazouillis concernant l’ankyloglossie et la frénotomie, a constaté une nette augmentation de ces interventions en 2018 et en 20191. Mais que dit la littérature scientifique ?
Dernièrement, vous avez reçu en consultation plusieurs femmes qui allaitent. Elles vous posent des questions sur l’innocuité de médicaments, de substances et d’agents diagnostiques en lien avec l’allaitement. Quelles informations objectives pouvez-vous leur fournir pour une prise de décision éclairée ?
L’allaitement est le mode d’alimentation le plus sûr et le plus adapté aux besoins des nourrissons et des jeunes enfants. Or, les pratiques marketing abusives de l’industrie des aliments pour bébés, visant entre autres les professionnels de la santé, compromettent souvent les décisions des familles quant aux pratiques d’alimentation des nourrissons et constituent un obstacle important à l’allaitement. Alors, quelle conduite adopter comme médecin ?
Qu’elle soit la raison de consultation du jour ou une question de fin d’entrevue, la fatigue est un symptôme « épuisant » pour bien des cliniciens. Avec des diagnostics allant de presque rien à une découverte pouvant changer une vie, aborder ce symptôme n’est pas de tout repos !
Aujourd’hui, dans votre horaire, vous remarquez une patiente de 27 ans qui consulte pour de la fatigue et un homme de 54 ans qui présente une faiblesse. Et il y a cette femme de 67 ans que vous suivez pour une asthénie persistante. Heureusement, vous avez bien dormi et avez de l’énergie pour mener ces consultations qui peuvent facilement devenir complexes.
Mme Lagacé, 47 ans, revient vous consulter pour le suivi de son arrêt de travail qui dure depuis plusieurs mois. Elle souffre d’une fatigue importante l’empêchant de fonctionner au quotidien. Elle a dû cesser de courir et n’arrive plus à faire ses tâches à la maison. Elle est très inquiète, car malgré le repos, ses symptômes ne s’atténuent pas. « Que m’arrive-t-il Docteur ? »
Parmi les causes possibles de fatigue subaiguë ou chronique se trouvent différentes maladies infectieuses. Dans le contexte de la progression de nouvelles maladies, nos patients cherchent parfois à expliquer leurs symptômes par un contact avec ces agents infectieux. Comment reconnaître si leur fatigue est vraiment liée à une contamination passée ?