Mammo, écho, IRM, tomosynthèse, seins denses, dépistage, il n’y a pas à dire, l’imagerie mammaire retient l’attention, non sans créer une certaine confusion dans l’esprit de plusieurs. Les campagnes de promotion sur le dépistage du cancer du sein attirent l’attention sur cette puissante filière de l’imagerie médicale. Prenons un instant pour nous y retrouver dans la densité d’information.
L’imagerie par résonance magnétique (IRM) est un outil facilitant le diagnostic de multiples problèmes musculosquelettiques. Or, sa prescription doit être réfléchie afin d’éviter sa surutilisation inutile chez plusieurs patients et coûteuse pour le système de santé. Le présent article examine la pertinence de l’IRM dans divers contextes cliniques, fréquents en première ligne, afin de viser un usage judicieux.
Lundi matin, le soleil brille. Vous vous réjouissez de votre avant-midi de paperasse. Entre les résultats de labo normaux et les formulaires d’assurances, vous tombez sur trois résultats d’imagerie qui décrivent chacun un infâme incidentalome ! Votre gorgée de café passe de travers. Un nuage semble tout à coup assombrir votre matinée.
On a souvent recours à l’imagerie médicale, comme si une image peut, à elle seule, mener à un diagnostic. Toutefois, on devrait plutôt l’utiliser uniquement lorsque les résultats ont le potentiel de changer notre conduite. Dans bien des cas, une bonne anamnèse et un examen physique réfléchi suffisent pour confirmer ou infirmer le diagnostic, sans qu’il soit nécessaire de prescrire un examen d’imagerie.
Le rachis procure la structure au squelette axial, et son alignement est important dans la posture humaine. Une autre de ses fonctions essentielles est la protection des éléments neurologiques. On peut, par conséquent, comprendre que le médecin qui soupçonne ou diagnostique une fracture vertébrale veuille établir une prise en charge qui assurera une fonction optimale sans complications pour la personne traitée.
Le Dr Pépin reçoit le rapport d’une IRM lombaire d’une patiente de 69 ans atteinte de lombalgie. Le rapport fait deux pages de long, et il est difficile d’en sortir quelque chose d’utile. La conclusion mentionne « changements dégénératifs tels que décrits ci-dessus ». Le Dr Pépin se demande comment obtenir un meilleur rendement pour la prise en charge des patients lorsqu’il demande des examens.
La myélopathie cervicale dégénérative peut se présenter par une constellation hétérogène de symptômes qui pose un défi diagnostique. Elle peut évoluer vers une atteinte neurologique progressive compromettant l’autonomie fonctionnelle des patients. Levons le mystère sur les tableaux cliniques et la prise en charge de cette maladie.