Mme Hubert a été admise en CHSLD il y a trois semaines en raison d’une grande perte d’autonomie liée à son trouble cognitif et à ses multiples maladies concomitantes. L’infirmière auxiliaire mentionne au médecin qu’elle se plaint constamment de son « cocktail de pilules » qu’elle prend matin et soir. Le pharmacien est sur place aujourd’hui. Quel bon moment pour discuter de la rationalisation des médicaments !
Les milieux de soins de longue durée répondent simultanément aux besoins d’hébergement et de soins médicaux d’une clientèle vulnérable. Comment approcher les urgences dans cet environnement hybride ? En équilibre entre les considérations de survie et de confort des patients, le traitement des problèmes urgents peut devenir fort complexe.
Mme Hubert arrive aux urgences tard dans la nuit. Elle souffre d’une pneumonie avec surcharge. Son séjour de 48 heures est difficile. Elle présente des périodes d’agitation et fait une chute de sa civière. Après un traitement diurétique, des antibiotiques par voie intraveineuse et de l’oxygène, elle retourne au CHSLD. Dans la trajectoire de soins de Mme Hubert, quels sont les défis et les pistes de solution ?
Mme Hubert s’est péniblement rétablie de sa pneumonie. Un nouveau médecin, le Dr Miranda, prend en charge les patients de son étage. Un choc ! Ils sont si malades. Beaucoup ont des troubles cognitifs. Pas un seul qui ne représente pas l’équivalent d’une encyclopédie médicale. Et ces niveaux d’intervention médicale ! A, B, C, D. Ne devraient-ils pas tous être de niveau C ou D ? Comment gérer tout cela ?
Après quatorze mois au CHSLD, Mme Hubert est décédée doucement et sans souffrance grâce aux interventions de toute l’équipe et de ses proches. Le Dr Miranda doit maintenant remplir le bulletin de décès. Il n’a pas eu beaucoup de formation sur cette partie de son travail au cours de sa résidence. Que doit-il écrire comme cause de décès ?
Depuis mars 2020, une importante pandémie a affecté nos vies sur tous les plans. Le présent numéro, auquel se sont associés des médecins de santé publique, porte sur divers sujets s’éloignant de la pandémie.
Les effets des pesticides préoccupent beaucoup la population et la communauté scientifique. Un patient veut savoir si la maladie que vous venez de lui diagnostiquer pourrait être due à son exposition aux pesticides. Une mère vous demande conseil quant au danger que représente la présence de pesticides dans l’alimentation de ses enfants. Saurez-vous leur répondre ?
Cet article porte sur les contaminants alimentaires, chimiques (arsenic, plomb, etc.), ceux associés aux plastiques (bisphénol A, phtalates) ainsi que sur certains autres (acrylamide, BPC, PBDE).
Mme Lambert, 42 ans, consulte à l’urgence pour un essoufflement et des myalgies depuis une semaine accompagnés de toux sèche, de nausées, de diaphorèse et de frissons. En la questionnant, vous constatez que cette fumeuse de 22 paquets-année de cigarettes de tabac avait récemment commencé à vapoter dans le but de cesser de fumer. Est-elle atteinte de la pneumopathie du vapoteur ?