Cet article porte sur les contaminants alimentaires, chimiques (arsenic, plomb, etc.), ceux associés aux plastiques (bisphénol A, phtalates) ainsi que sur certains autres (acrylamide, BPC, PBDE).
Mme Lambert, 42 ans, consulte à l’urgence pour un essoufflement et des myalgies depuis une semaine accompagnés de toux sèche, de nausées, de diaphorèse et de frissons. En la questionnant, vous constatez que cette fumeuse de 22 paquets-année de cigarettes de tabac avait récemment commencé à vapoter dans le but de cesser de fumer. Est-elle atteinte de la pneumopathie du vapoteur ?
Nous entendons souvent parler de rayonnements, que ce soit lors de catastrophes comme Tchernobyl et Fukushima ou parce que des groupes de pression militent contre leurs effets nocifs, en particulier cancérigènes, en y associant plusieurs sources de rayonnement, comme les compteurs intelligents, les micro-ondes, la 5G, etc. Difficile effectivement de s’y retrouver. Essayons de démêler l’écheveau.
Les hivers plus courts et les étés plus chauds favorisent l’expansion des tiques Ixodes scapularis qui transmettent la maladie de Lyme, une conséquence directe des changements climatiques. Par conséquent, une personne piquée par une tique ou présentant des symptômes ou des signes compatibles peut consulter dans n’importe quelle région du Québec. Vos questions sur le sujet sont nombreuses : deux médecins y répondent.
Voilà maintenant près de deux ans et demi que la pandémie de COVID-19 nous a frappés de plein fouet. Nos vies personnelles en ont été chamboulées. Et que dire de nos vies professionnelles ! Nous avons dû apprendre à connaître ce nouveau virus, à traiter nos patients atteints en contexte de confinement, à soutenir les patients hospitalisés et à consoler les familles endeuillées.
Bien que quelques régions offrent déjà des soins post-COVID-19, l’offre de services au Québec ne répond pas à la demande. Quelques cliniques spécialisées verront donc le jour1. Toutefois, pour l’instant, ce sont les médecins de famille qui sont en première ligne auprès de ces patients. Cette série d’articles vise à mieux les outiller. Commençons donc par l’approche générale.
Les conduites proposées dans cet article sur la prise en charge détaillée par symptômes des affections post-COVID-19 reflètent les connaissances actuelles. Beaucoup d’aspects sont encore peu appuyés par des données probantes et seront éventuellement modifiés et standardisés à la lumière des recherches en cours. Dans cet article, nous aborderons notamment la fatigue ainsi que les symptômes neurologiques et musculosquelettiques.
Poursuivons la description de la prise en charge détaillée de l’approche par symptômes des affections post-COVID-19. Dans ce troisième article, nous aborderons les symptômes respiratoires et cardiovasculaires ainsi que ceux des autres appareils et systèmes.
Le tableau clinique des malaises post-effort survenant chez les patients atteints d’une affection post-COVID-19 ou d’encéphalomyélite myalgique, anciennement appelée syndrome de fatigue chronique, comporte des similitudes importantes. Pour l’instant, la littérature existante porte surtout sur l’encéphalomyélite myalgique. Concluons donc ce numéro sur les affections post-COVID-19 par la prise en charge de ces malaises post-effort.