Les cardiopathies ischémiques regroupent un ensemble de troubles liés à l’insuffisance des apports d’oxygène au myocarde causée principalement par l’athérosclérose des artères coronaires.
Une dame de 67 ans, hypertendue, vous consulte à l’urgence pour une douleur thoracique rétrosternale présente depuis deux heures, ayant commencé après une altercation verbale avec son voisin. Son ECG montre une inversion de l’onde T en antéro-latéral, et sa troponine I hypersensible (TnI hs) est à 1030 ng/l (valeur normale 79 ng/l). Sa coronarographie ne révèle aucune athérosclérose coronarienne. Quel est votre diagnostic différentiel ? Quels autres examens lui feriez-vous passer ?
Seulement 10 % des patients qui consultent pour un inconfort thoracique recevront un diagnostic de cardiopathie ischémique1. Néanmoins, cette dernière demeure la cause principale de mortalité au Canada2, et l’inconfort thoracique en est le symptôme le plus commun chez l’homme et la femme3. Afin de repérer les patients atteints, le clinicien aura recours à plusieurs outils diagnostiques.
L’angine réfractaire est souvent appelée « angine sans option », mais est-ce vraiment le cas ? Dans les lignes qui suivent, nous réviserons les avenues thérapeutiques existantes et les nouvelles perspectives dans le traitement de ce problème.
Vous recevez aujourd’hui M. Bergeron à votre clinique. Il a fait un infarctus il y a deux semaines pendant son entraînement pour un demi-Ironman. Bien que le cardiologue l’ayant traité lui ait suggéré de se calmer, il est impatient de reprendre son entraînement. Puisqu’il a confiance en vous, il veut votre avis à ce sujet et a bien préparé sa liste de questions.
À la fin de sa visite de suivi, sans particularité, à la suite d’un syndrome coronarien aigu, votre patient de 66 ans se lève et se dirige vers la porte. Soudain, il se tourne vers vous et vous lance… la question qui tue ! Vous l’invitez à se rasseoir et entamez avec lui une longue discussion sur la vie sexuelle des patients atteints de maladie coronarienne.
Jonathan a maintenant de huit à dix jours de crise migraineuse par mois malgré d’excellentes habitudes de vie. Il hésite à commencer un traitement préventif. Lucie a, quant à elle, de seize à dix-huit jours par mois. Il est clair qu’un médicament préventif est indiqué. Quelles sont les options disponibles, et comment conseiller vos patients dans ce choix ?
Vous revoyez Lucie après plusieurs mois. Elle a peu de jours sans céphalée et s’absente souvent du travail. Elle prend des triptans et des analgésiques presque quotidiennement, sans bienfait significatif. Vous examinez son calendrier des migraines. Vous hésitez sur le diagnostic, car vous estimez qu’elle souffre d’un mélange de migraines et de céphalées dites de tension. Vous soupçonnez en plus une surconsommation de médicaments. Elle se plaint aussi de douleurs cervicales, de fatigue et d’insomnie. Est-ce qu’un sevrage de ses médicaments serait la solution à son problème ?