« C’est à cause des changements climatiques. » Cette phrase, je l’ai souvent entendue en discutant de la chasse et d’autres activités traditionnelles avec des Inuits. Les Nunavimmiuts (habitants du Nunavik) sentent déjà l’influence des changements climatiques sur leur mode de vie, essentiel à leur santé et à leur bien-être.
La Dre Claudel Pétrin-Desrosiers, présidente de l’Association québécoise des médecins pour l’environnement, vient tout juste de conclure une présentation sur les changements climatiques, leurs répercussions sur la santé de la population et la responsabilité des professionnels de la santé. La Dre Sarah Bergeron y a assisté avec grand intérêt et désire poursuivre la discussion avec la conférencière.
Les fortes chaleurs et les pics de pollution constituent les deux risques environnementaux les plus importants pour la santé des Québécois. Souvent présents en même temps, ils peuvent faire décompenser rapidement plusieurs personnes en bonne santé relative. L’évaluation de l’exposition et la recherche des facteurs de risque individuels s’imposent désormais comme des incontournables dans l’approche clinique de tous les médecins de famille.
Connaître les maladies présentes dans la population n’est plus suffisant pour assurer une prise en charge adéquate. Sous l’influence des changements climatiques, certaines autres maladies pourraient devenir plus fréquentes, notamment celles à transmission vectorielle et d’origine hydrique ainsi que certaines zoonoses. Des affections habituellement liées aux voyages pourraient aussi faire leur apparition au Québec, et d’anciennes maladies pourraient refaire surface.
Près de 80 % des Québécois se disent inquiets au sujet de l’environnement, les répercussions des changements climatiques faisant régulièrement les manchettes1. Plusieurs personnes sont préoccupées par le sujet, et certaines souffrent même d’écoanxiété.
Le système de santé contribue de façon significative aux émissions de gaz à effet de serre, alors qu’il vise à promouvoir et à protéger la santé. Il est crucial de réformer nos établissements et nos façons de faire pour en réduire l’empreinte carbone et agir en cohérence avec notre mission. Voici plusieurs pistes de solution !
Pour être complète, l’évaluation d’un patient doit être effectuée de la tête… aux pieds. Cependant, le pied est fréquemment négligé pendant les consultations, car il est souvent incompris et peu enseigné dans le cursus médical. Ce numéro a donc été mis sur pied pour vous permettre de facilement aborder les principales affections mécaniques du pied et d’en assurer la prise en charge non chirurgicale.
Votre résident, bien embêté à la suite d’une consultation médicale sur un problème de pied, vient vous demander conseil. Son patient a une tarsalgie après une sortie de course à pied. Passionné par le sujet, vous vous apprêtez à lui faire découvrir le pied sous tous ses angles.