Formation continue

M. Gagnon est traité de longue date pour une maladie affective bipolaire stabilisée par la prise de rispéridone (3 mg, 1 f.p.j.) et de lithium (900 mg au coucher). À 65 ans, la rispéridone a été remplacée par la quétiapine, car il présentait du parkinsonisme, principalement un tremblement de repos prédominant à l’hémicorps gauche. À 85 ans, il présente les mêmes signes sans détérioration. Est-ce la maladie de Parkinson ?

La proportion de patients parkinsoniens qui va présenter en moyenne sept symptômes non moteurs au bout de cinq à dix années d’évolution de la maladie est de 98,6 %1. Ces symptômes constitueront les principaux déterminants de la perte d’autonomie et du placement en centre d’hébergement. Comment aider nos patients et leur famille à alléger un tel fardeau ?

Un thème se dessine pour votre clinique au cabinet cet après-midi : trois patients parkinsoniens viennent faire remplir un rapport d’examen médical pour le renouvellement de leur permis de conduire. Saurez-vous adopter la bonne conduite ?

Le don d’organes et de tissus

Frédérick D’Aragon  |  2024-04-02

1. Don de rein d’un donneur vivant

que devez-vous savoir ?

Caroline Lamarche et Myriam Khalili  |  2024-04-02

Mme Renald, 65 ans, est atteinte d’hypertension artérielle bien maîtrisée par un seul antihypertenseur. Son mari souffre d’insuffisance rénale chronique et est maintenant sur la liste d’attente pour une transplantation d’un rein cadavérique. Elle se demande si elle devrait lui donner un de ses reins. Est-ce possible ?

2. Identification des donneurs d’organes

rôles clés du médecin de famille

Marc Brosseau et Patricia Ayoub  |  2024-04-02

Un homme de 81 ans s’écroule en jouant aux quilles. Les manœuvres de réanimation sont commencées aussitôt, et le patient comateux est amené à l’urgence où il est intubé par le médecin de garde. La fille du patient est appelée et dit que son père avait informé son médecin de famille « qu’il ne voulait pas d’acharnement qui le laisserait légume ». Comment réagir ?

Pour les dons d’organes après le décès, de nombreuses personnes croient que le passage d’un modèle de consentement explicite à un modèle de consentement présumé réduirait considérablement la pénurie chronique d’organes. Cette croyance repose-t-elle sur des données probantes ou sur la présomption de l’effet d’un tel modèle sur le don d’organes ?

4. Le veto des familles au don d’organes

qui a le dernier mot ?

Louise Bernier et Marine Mageau  |  2024-04-02

Charles est admis aux soins intensifs à la suite d’un grave accident de motoneige. Quarante-huit heures plus tard, son décès par critères neurologiques est constaté. Bien qu’il ait consigné ses volontés par écrit, ses parents endeuillés s’opposent au don, complètement épuisés par les derniers jours passés au chevet de leur fils. L’équipe traitante, bouleversée par la situation, s’interroge sur l’importance de respecter les volontés de Charles face au refus de sa famille.