Formation continue

La déficience intellectuelle

Alexis Beauchamp-Châtel  |  2024-02-01

Nicolas, 26 ans, présente une déficience intellectuelle modérée et est non verbal. Il arrive à l’hôpital en criant et en se frappant la mâchoire avec son genou à répétition. Il frappe également les intervenants autour de lui et brise les meubles de sa ressource. Vous avez la tâche de faire l’examen médical. Par où commencez-vous ?

Difficulté à s’orienter dans le système de santé, problèmes de communication et de compréhension, obstacles pendant l’examen physique et évaluations, voilà les enjeux des adultes ayant une déficience intellectuelle. Comment pouvons-nous intégrer une approche centrée sur le patient auprès de cette population vulnérable ?

Vous recevez en consultation un homme de 30 ans non verbal ayant une déficience intellectuelle moyenne pour une prise en charge. Il a changé de ressources d’hébergement récemment, et son équipe le connaît peu. Il présente des comportements agressifs à l’occasion. Vous consultez le psychiatre répondant de votre secteur pour la prise en charge de son trouble de comportement.

La prévalence du trouble neurocognitif majeur est plus élevée chez les personnes ayant une déficience intellectuelle. Ces dernières consultent de plus en plus pour ce motif. Que sait-on de ce trouble chez la personne ayant une déficience intellectuelle et de ses signes précurseurs ? Quels sont les obstacles au dépistage et à l’évaluation ? À quels outils recourir et quelles lignes directrices consulter ?

5. Aptitude chez les personnes ayant une déficience intellectuelle

évaluer et soutenir

Klara Meierer, Alexis Beauchamp-Châtel et Valérie Breton  |  2024-02-01

Le 1er novembre 2022, le projet de loi 18 est entré en vigueur afin de mieux protéger les personnes en situation de vulnérabilité1. En 2021, au Québec, c’était 40 433 personnes qui bénéficiaient de mesures de représentation publique ou privée2. Les mesures d’assistance et de représentation sont particulièrement importantes pour les personnes ayant une déficience intellectuelle.

1. Accès aux soins

la course à obstacles des demandeurs d’asile et des réfugiés

Janet Cleveland, Gilles de Margerie et Geneviève Minville  |  2024-01-02

Vous rencontrez M. Durrani, un réfugié d’Afghanistan réinstallé au Québec depuis six mois, qui se plaint d’une lombalgie. Ses soins de physiothérapie sont-ils couverts ? Vous rencontrez ensuite Mme Joseph, demandeuse d’asile haïtienne qui présente des symptômes de stress post-traumatique. A-t-elle accès à la psychothérapie ?