Le tremblement est le trouble du mouvement le plus fréquemment observé en médecine familiale, mais son diagnostic peut constituer un réel défi. Saurez-vous élucider les différents cas cliniques et établir un diagnostic différentiel ?
La maladie de Parkinson est le deuxième syndrome neurodégénératif le plus commun dans le monde après la maladie d’Alzheimer. Avec la population vieillissante, la prévalence devrait doubler dans les prochaines années1. La myriade de symptômes bien définis de cette maladie est aussi présente dans d’autres syndromes parkinsoniens. Il est crucial de les distinguer pour une meilleure prise en charge2.
M. Gagnon est traité de longue date pour une maladie affective bipolaire stabilisée par la prise de rispéridone (3 mg, 1 f.p.j.) et de lithium (900 mg au coucher). À 65 ans, la rispéridone a été remplacée par la quétiapine, car il présentait du parkinsonisme, principalement un tremblement de repos prédominant à l’hémicorps gauche. À 85 ans, il présente les mêmes signes sans détérioration. Est-ce la maladie de Parkinson ?
La proportion de patients parkinsoniens qui va présenter en moyenne sept symptômes non moteurs au bout de cinq à dix années d’évolution de la maladie est de 98,6 %1. Ces symptômes constitueront les principaux déterminants de la perte d’autonomie et du placement en centre d’hébergement. Comment aider nos patients et leur famille à alléger un tel fardeau ?
Un thème se dessine pour votre clinique au cabinet cet après-midi : trois patients parkinsoniens viennent faire remplir un rapport d’examen médical pour le renouvellement de leur permis de conduire. Saurez-vous adopter la bonne conduite ?
Mme Renald, 65 ans, est atteinte d’hypertension artérielle bien maîtrisée par un seul antihypertenseur. Son mari souffre d’insuffisance rénale chronique et est maintenant sur la liste d’attente pour une transplantation d’un rein cadavérique. Elle se demande si elle devrait lui donner un de ses reins. Est-ce possible ?
Un homme de 81 ans s’écroule en jouant aux quilles. Les manœuvres de réanimation sont commencées aussitôt, et le patient comateux est amené à l’urgence où il est intubé par le médecin de garde. La fille du patient est appelée et dit que son père avait informé son médecin de famille « qu’il ne voulait pas d’acharnement qui le laisserait légume ». Comment réagir ?