Formation continue

Pour les dons d’organes après le décès, de nombreuses personnes croient que le passage d’un modèle de consentement explicite à un modèle de consentement présumé réduirait considérablement la pénurie chronique d’organes. Cette croyance repose-t-elle sur des données probantes ou sur la présomption de l’effet d’un tel modèle sur le don d’organes ?

4. Le veto des familles au don d’organes

qui a le dernier mot ?

Louise Bernier et Marine Mageau  |  2024-04-02

Charles est admis aux soins intensifs à la suite d’un grave accident de motoneige. Quarante-huit heures plus tard, son décès par critères neurologiques est constaté. Bien qu’il ait consigné ses volontés par écrit, ses parents endeuillés s’opposent au don, complètement épuisés par les derniers jours passés au chevet de leur fils. L’équipe traitante, bouleversée par la situation, s’interroge sur l’importance de respecter les volontés de Charles face au refus de sa famille.

5. Le don de tissus pour la greffe, vous connaissez ?

Étienne Fissette, Marc Germain et Mélanie Dieudé  |  2024-04-02

La première greffe de tissus a eu lieu il y a près de 150 ans. De nos jours, il se fait chaque année plusieurs milliers de greffes de tissus au Québec, dont plus de 800 greffes de cornées uniquement ! Pourtant, la greffe de tissus est encore mal connue, même si elle permet parfois de sauver des vies. Sauriez-vous dire dans quelles situations ? Continuez votre lecture pour en savoir plus !

Les soins à domicile

Cécile Jeanmart  |  2024-03-01

Mme Labrecque, 90 ans, souffre d’un trouble anxieux chronique et d’un trouble neurocognitif majeur. Elle vit maintenant chez sa fille. Il est impensable pour la famille de la sortir du domicile pour vous l’amener en consultation même si elle se mobilise aisément. La moindre perte de ses repères entraîne une attitude tonique et difficile à renverser. La famille est démunie.

Vous prévoyez une première visite à domicile chez Mme Simard, à la demande de son frère qui s’inquiète, car son appartement est insalubre. Elle porte des vêtements souillés d’urine, et son réfrigérateur est presque vide, hormis quelques aliments avariés. Elle chasse maintenant de chez elle l’infirmière en soins de plaie du CLSC. Comment soutenir cette patiente et sa famille ?

Mme Poitras, veuve de 79 ans, n’a pas de proches aidants. Elle vous consulte avec une intervenante en gériatrie sociale pour une légère perte d’autonomie. Vous la suivez en cabinet depuis plusieurs années pour divers problèmes : hypertension artérielle, diabète, obésité, ostéoporose associée à un risque élevé de fracture et trouble de l’humeur. Elle aborde son « AINÉÉS* AD-PLUS ». Quel est cet outil ? La gériatrie sociale, c’est quoi ?

À la fin d’une journée bien occupée, vous recevez l’appel d’une infirmière du soutien à domicile. Votre patiente en fin de vie en raison d’un cancer du côlon souhaite mourir à domicile. Vous ne croyez pas avoir les compétences, l’expérience et encore moins le temps nécessaire pour prendre en charge cette situation. Malgré votre inconfort, vous acceptez tout de même par compassion envers votre patiente. À quoi devez-vous vous attendre maintenant ?