Vous rencontrez M. Durrani, un réfugié d’Afghanistan réinstallé au Québec depuis six mois, qui se plaint d’une lombalgie. Ses soins de physiothérapie sont-ils couverts ? Vous rencontrez ensuite Mme Joseph, demandeuse d’asile haïtienne qui présente des symptômes de stress post-traumatique. A-t-elle accès à la psychothérapie ?
Le demandeur d’asile ou réfugié qui se présente dans votre cabinet pour une consultation médicale a sans doute accompli un long périple pour arriver ici. Et souvent, son parcours du combattant n’est pas terminé. Afin de bien évaluer le patient, il sera important de bien tenir compte de ce parcours.
Mme Dembo, Angolaise de 43 ans, se présente à votre cabinet pour le suivi de son diabète. Elle est récemment arrivée au Québec comme demandeuse d’asile. Au-delà du traitement de son diabète, vous vous demandez si des dépistages de maladies infectieuses seraient indiqués. Mais lesquels ?
En 2022, plus de 100 millions de personnes déracinées partout dans le monde ont fui les violences, les persécutions, les conflits et autres violations des droits de la personne1. Le Canada est un pays d’accueil très prisé. Comment traiter la souffrance psychique de ces personnes demandeuses d’asile et réfugiées qui ont un lourd vécu qu’il nous est difficile d’imaginer et de comprendre ?
Jeune médecin récemment diplômé, vous avez reçu dernièrement en clinique plusieurs enfants de nouveaux arrivants, principalement des demandeurs d’asile. Vous vous questionnez sur votre approche auprès de ces enfants et de leurs parents et demandez donc conseil à votre collègue pédiatre qui, elle, travaille de longue date avec la population immigrante.
« Parfois, mon fils louche, est-ce normal ? » « À quel âge devrais-je prendre un premier rendez-vous chez l’optométriste pour ma fille ? » « Les écrans sont-ils nocifs pour les yeux de mes enfants ? » Les questions des parents sur l’ophtalmologie pédiatrique sont nombreuses et les réponses, rarement évidentes. Qu’allez-vous leur conseiller ?
L’énurésie et l’encoprésie peuvent avoir des conséquences psychologiques importantes. Leur traitement respectif sera primordial pour votre patient et sa famille. L’énurésie s’observe chez de 10 % à 15 % des enfants de 5 ans et de 6 % à 8 % des enfants de 8 ans1. Quant à l’encoprésie, elle touche 3 % des enfants de 4 ans et 1,6 % de ceux de 10 ans2. Voyons comment les traiter avec rigueur et efficacité.