Info-comprimée

Sous le radar, l’association CSI-AMLA-BALA contre l’asthme

Karine Bériault et Alexandre Robichaud  |  2022-12-19

Une nouvelle association de corticostéroïde en inhalation (CSI), d’antimuscarinique à longue durée d’action et d’agoniste des récepteurs bêta2-adrénergiques à longue durée d’action (CSI-AMLA-BALA), appelé Enerzair, a fait son apparition et retient l’attention, mais dans le traitement de l’asthme. Quelle place prendra-t-elle parmi les options offertes ?

Le Sémaglutide : ça fait le poids ?

Roxane Plourde et Guylaine Lajeunesse-Viens  |  2022-11-29

Le sémaglutide, un agoniste du récepteur du GLP-1, est bien connu dans le traitement du diabète. Cette molécule s’ajoute maintenant aux options pharmacologiques prescrites pour la perte de poids chez les patients obèses. Alors, le sémaglutide, ça fait le poids ?

Étonogestrel (Nexplanon)

une contraception « implantée »

Danielle Gilet et Stéphanie Bérubé  |  2022-11-02

Voir la précision apportée au bas de la page

Le Nexplanon est un implant sous-cutané radio-opaque à libération prolongée de 68 mg (jusqu’à un maximum de 70 µg/j) d’étonogestrel, un progestatif employé seul1,2, qui inhibe l’ovulation et modifie la glaire cervicale, entravant ainsi la pénétration des spermatozoïdes dans l’utérus1,2. Depuis septembre 2020, c’est le premier implant approuvé par Santé Canada pour la prévention de la grossesse pendant trois ans. Voilà une option contraceptive de plus !

Un IPP à vie…

pas pour tous !

Samuel Boudreault et France Poirier  |  2022-09-28

Les inhibiteurs de la pompe à protons (IPP) figurent parmi les médicaments les plus utilisés et les plus coûteux pour la RAMQ. En plus d’être franchement efficaces pour soulager les symptômes associés au reflux gastro-œsophagien et aux ulcères peptiques, ils présenteraient peu d’effets indésirables. Toutefois, de 40 % à 65 % des ordonnances d’IPP en pratique seraient inappropriées1,2.

En 2018, l’érénumab (Aimovig) a été le premier anticorps monoclonal contre le peptide relié au gène de la calcitonine (PRGC) approuvé au Canada dans le traitement prophylactique de la migraine. Depuis, trois autres ont fait leur apparition au Canada, soit le galcanézumab (Emgality) en 2019, le frémanézumab (Ajovy) en 2020 et l’eptinézumab (Vyepti) en 2021.

L’isotrétinoïne efficace et bien tolérée

est-ce possible ?

Stéphanie Carreau et Amélie Gravel  |  2022-07-27

L’isotrétinoïne, connue davantage sous le nom d’Accutane, est un dérivé de la vitamine A employée depuis plusieurs décennies dans le traitement de l’acné grave. Bien que son efficacité soit établie, ses effets indésirables en limitent parfois l’utilisation. Mais qu’en est-il à plus faible dose ?

Déprescrire pour mieux dormir ?

Mélanie Marche et Joëlle Smith-Mallet  |  2022-06-29

Si les agonistes des récepteurs des benzodiazépines et les hypnotiques de type Z (BZRA) peuvent avoir leur utilité, ils ont toutefois un potentiel d’effets néfastes importants, possiblement même après leur arrêt. Les lignes directrices n’en recommandent donc pas l’usage prolongé en cas d’insomnie. Chez les personnes âgées, il est aussi recommandé de les éviter. Quand, chez qui et surtout comment devrait-on les arrêter ?

Le traitement de l’anémie ferriprive

êtes-vous rouillés ?

Nicolas Dugré et Isabelle Hébert  |  2022-06-01

La carence en fer est la cause la plus fréquente d’anémie et toucherait globalement plus d’un milliard de personnes1. Le médecin de famille doit donc couramment prescrire des suppléments de fer et doit se poser de nombreuses questions au préalable. Quelle sorte ? Quelle posologie ? Par voie orale ou intraveineuse ?

L’eszopiclone (Lunesta)

une nouvelle étoile dans le traitement de l’insomnie ?

Annik Desfossés et Catherine Pagé Béchard  |  2022-04-29

L’eszopiclone (Lunesta), un isomère S de la zopiclone, est un hypnotique non benzodiazépinique agissant sur les récepteurs GABA-A. Commercialisée au Canada depuis 2020, elle est indiquée dans le traitement de courte durée et le soulagement symptomatique de l’insomnie. Son utilisation est courante aux États-Unis depuis sa mise en marché en 2004.

Pour dormir sur ses deux oreilles

le lemborexant (Dayvigo)

Ann-Frédérik Gosselin et Camille Bergeron-Parent  |  2022-03-31

Le lemborexant (Dayvigo) est un médicament hypnotique de la classe des antagonistes des récepteurs de l’orexine. Il a été approuvé par Santé Canada en 2021 pour le traitement de l’insomnie caractérisée par des difficultés d’endormissement et/ou de maintien du sommeil chez l’adulte1.