Au cours des quinze dernières années, les études d’envergure sur le traitement de la bronchopneumopathie chronique obstructive (BPCO) se sont succédé. Elles ont marqué l’arrivée de nouveaux joueurs. La panoplie d’options est telle qu’on en perd parfois notre latin. La trithérapie fait peu à peu son chemin. Où en sommes-nous maintenant ?
Le vaporisateur nasal Spravato (eskétamine) est le premier modulateur du récepteur du glutamate et antagoniste du récepteur NMDA (N-méthyl-D-aspartate) approuvé pour le traitement du trouble dépressif majeur en association avec un antidépresseur par voie orale en 2020.
Le Vascepa contient de l’icosapent éthyle, une forme purifiée d’acide éicosapentaénoïque (AEP), un oméga-3 à longue chaîne. Il est officiellement approuvé depuis décembre 2019 pour réduire le risque d’événements cardiovasculaires chez les patients présentant une hypertriglycéridémie malgré la prise de statine et un risque cardiovasculaire élevé1. Alors, le Vascepa, ça vaut le coût ?
Le romosozumab (Evenity), un médicament de la classe des inhibiteurs de la sclérostine, a été approuvé par Santé Canada en 2019 dans le traitement de l’ostéoporose chez les femmes ménopausées présentant un risque élevé de fracture (antécédents de fracture ostéoporotique ou multiples facteurs de risque de fracture).
La colchicine est une molécule qui a le vent dans les voiles. Plusieurs études récentes s’intéressent à son possible effet anti-inflammatoire. Que ce soit dans le cas d’un syndrome inflammatoire, d’une maladie coronarienne ou même de la COVID-19, divers chercheurs se demandent si elle ne serait pas une nouvelle arme à ajouter à notre arsenal thérapeutique. Faisons le point !
La forme orale du sémaglutide (Rybelsus), un médicament de la classe des analogues du GLP-1, a été approuvée par Santé Canada en 2020 dans le traitement du diabète de type 2.
Le naloxégol (Movantik) est un médicament de la classe des antagonistes des récepteurs opioïdes mu. Il a été approuvé par Santé Canada en 2015 dans le traitement de la constipation causée par les opioïdes chez les patients adultes souffrant de douleur non cancéreuse, mais qui répondent mal aux laxatifs.
Ah la grippe ! En cette saison exceptionnelle marquée par la COVID-19 et des mesures de santé publique extraordinaires, la grippe s'est faite discrète. Néanmoins, la protection complète contre la grippe nous échappe encore malgré plusieurs décennies de vaccins. Depuis l’automne 2020, une nouvelle forme de vaccin est approuvée au Canada : le vaccin Flucelvax Quad, un premier vaccin quadrivalent inactivé issu de cellules de mammifères. Et alors direz-vous ?
Le Xultophy (insuline dégludec et liraglutide) et le Soliqua (insuline glargine et lixisénatide) sont des antidiabétiques en injection associant une insuline à longue action et un agoniste des récepteurs du GLP-1. Les deux ont été approuvés par Santé Canada en 20181,2. Quels en sont les avantages ? Quelle est leur place dans l’arsenal thérapeutique ?
L’hydromorphone en injection a été approuvée par Santé Canada au printemps 2019 pour le traitement des troubles graves liés à l’usage des opioïdes chez l’adulte. C’est le patient lui-même qui se l’administre sous la supervision d’un professionnel de la santé expérimenté. Ce sont les équipes spécialisées en dépendance qui peuvent le lui prescrire. Voyons-y plus clair !