Les inhibiteurs de la pompe à protons (IPP) figurent parmi les médicaments les plus utilisés et les plus coûteux pour la RAMQ. En plus d’être franchement efficaces pour soulager les symptômes associés au reflux gastro-œsophagien et aux ulcères peptiques, ils présenteraient peu d’effets indésirables. Toutefois, de 40 % à 65 % des ordonnances d’IPP en pratique seraient inappropriées1,2.
En 2018, l’érénumab (Aimovig) a été le premier anticorps monoclonal contre le peptide relié au gène de la calcitonine (PRGC) approuvé au Canada dans le traitement prophylactique de la migraine. Depuis, trois autres ont fait leur apparition au Canada, soit le galcanézumab (Emgality) en 2019, le frémanézumab (Ajovy) en 2020 et l’eptinézumab (Vyepti) en 2021.
L’isotrétinoïne, connue davantage sous le nom d’Accutane, est un dérivé de la vitamine A employée depuis plusieurs décennies dans le traitement de l’acné grave. Bien que son efficacité soit établie, ses effets indésirables en limitent parfois l’utilisation. Mais qu’en est-il à plus faible dose ?
Si les agonistes des récepteurs des benzodiazépines et les hypnotiques de type Z (BZRA) peuvent avoir leur utilité, ils ont toutefois un potentiel d’effets néfastes importants, possiblement même après leur arrêt. Les lignes directrices n’en recommandent donc pas l’usage prolongé en cas d’insomnie. Chez les personnes âgées, il est aussi recommandé de les éviter. Quand, chez qui et surtout comment devrait-on les arrêter ?
La carence en fer est la cause la plus fréquente d’anémie et toucherait globalement plus d’un milliard de personnes1. Le médecin de famille doit donc couramment prescrire des suppléments de fer et doit se poser de nombreuses questions au préalable. Quelle sorte ? Quelle posologie ? Par voie orale ou intraveineuse ?
L’eszopiclone (Lunesta), un isomère S de la zopiclone, est un hypnotique non benzodiazépinique agissant sur les récepteurs GABA-A. Commercialisée au Canada depuis 2020, elle est indiquée dans le traitement de courte durée et le soulagement symptomatique de l’insomnie. Son utilisation est courante aux États-Unis depuis sa mise en marché en 2004.
Le lemborexant (Dayvigo) est un médicament hypnotique de la classe des antagonistes des récepteurs de l’orexine. Il a été approuvé par Santé Canada en 2021 pour le traitement de l’insomnie caractérisée par des difficultés d’endormissement et/ou de maintien du sommeil chez l’adulte1.
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