Quels sont les services de santé offerts à la population transgenre ? Quels sont les obstacles auxquels ces personnes font face ? Comment optimiser les soins à cette clientèle ? Voici une entrevue avec Logan Dante Di Giovanni, intervenant communautaire pour Action Santé Travesti(e)s et Transexuel(le)s du Québec (ASTT(e)Q).
Stopper la transmission du VIH grâce aux antirétroviraux, c’est efficace à 100 %. Mais encore faut-il des omnipraticiens pour les prescrire. Rejoignez le mouvement pour le traitement préventif et la prophylaxie préexposition du VIH (PPrE) et faites une différence dans la vie sexuelle de vos patients.
Ce matin, vous rencontrez Ariane, une nouvelle patiente cisgenre de 39 ans en couple avec le père de ses enfants. Sur le questionnaire d’accueil fourni par votre clinique, elle n’a toutefois rien coché au sujet de son orientation sexuelle. « C’est que je suis Ace ! L’option ne se trouvait pas sur le formulaire », précise-t-elle. Vous ignorez ce que signifie le terme « Ace ». Ariane a définitivement quelque chose à vous apprendre !
Nextstellis, une association d’œstétrol et de drospirénone, est un contraceptif oral combiné (COC) monophasique approuvé par Santé Canada en 2021 en prévention de la grossesse. C’est le premier contraceptif oral combiné commercialisé au pays qui contient un œstrogène différent de l’éthinylœstradiol1,2.
Les applications qui portent sur la santé de cette communauté ne sont pas nombreuses. Cependant, des organismes, des établissements et des cliniques, qui offrent des services à cette population, sont facilement accessibles sur le Web. C’est le cas notamment du gouvernement du Québec qui offre une liste des organismes d’aide et des ressources sur son site Internet1. Nos recherches nous ont fait découvrir quelques applications qui méritent qu’on s’y attarde.
Isabelle, 19 ans, est une jeune femme en bonne santé. Elle est en salle de cours lorsque les autres étudiants entendent un cri et la retrouvent au sol avec des mouvements tonico-cloniques, après quoi elle est somnolente. Vous l’évaluez à l’urgence.
Alexandre, 25 ans, travaille comme cuisinier. Il a déjà fait plusieurs crises convulsives au restaurant qui ont mené à des blessures. Vous venez de lui annoncer qu’il est épileptique. Ce diagnostic est pour lui une condamnation. Dans sa tête bouillonnent mille et une questions sur son permis de conduire, son emploi, la grossesse de sa conjointe et ses projets de voyage.
