Mme Rioux, 45 ans, a eu une tomodensitométrie cervicale en raison d’une chute de vélo. Aucune anomalie vertébrale n’y a été décelée, mais le résultat indique la présence d’un nodule thyroïdien droit de 2 cm. Comment allez-vous prendre en charge cette découverte ?
Jusqu’à 69 % des patients ayant une tumeur neuro-endocrine en sont à un stade métastatique lors de leur diagnostic1. Le diagnostic précoce est difficile, voire parfois impossible. Le stade de la maladie au moment du diagnostic influence énormément les traitements possibles et le pronostic des patients. Le médecin de première ligne a un rôle dans la reconnaissance des signes et symptômes évocateurs d’une tumeur neuro-endocrine.
Vous êtes avancé dans votre lecture mensuelle de votre revue de formation continue favorite ! Vous savez maintenant reconnaître les symptômes aiguillant vers une tumeur neuro-endocrine. La chance vous sourit : un de vos anciens collègues de classe est devenu spécialiste en la matière, et il a accepté de répondre à vos questions !
M. Tremblay, 46 ans, prend trois médicaments pour son hypertension artérielle. Il vous mentionne des céphalées associées à des palpitations et à une sudation excessive qui durent environ quinze minutes. Ces crises sont de plus en plus fréquentes. Il a consulté deux fois aux urgences pour une crise hypertensive. Pourrait-il s’agir d’un phéochromocytome ?
Rares sont les médecins qui peuvent se prétendre experts en tumeurs hypophysaires ! Dans cet article, nous vous suggérons de rafraîchir vos connaissances sur l’hypophyse, cette glande très active. Qui sait, vous pourriez peut-être reconnaître un de ces syndromes en première ligne et diagnostiquer précocement une tumeur hypophysaire !
La colchicine est une molécule qui a le vent dans les voiles. Plusieurs études récentes s’intéressent à son possible effet anti-inflammatoire. Que ce soit dans le cas d’un syndrome inflammatoire, d’une maladie coronarienne ou même de la COVID-19, divers chercheurs se demandent si elle ne serait pas une nouvelle arme à ajouter à notre arsenal thérapeutique. Faisons le point !
L’anémie chez l’enfant est le problème hématologique le plus fréquent en pratique générale1. L’approche clinique ressemble à celle de l’adulte. En effet, la classification repose sur le volume globulaire moyen (VGM) et l’évaluation d’une possible origine centrale (anémie arégénérative) ou périphérique (anémie régénérative). L’épidémiologie des causes d’anémie n’est toutefois pas comparable, et la démarche clinique doit tenir compte de ces spécificités.
Penny, 18 mois, sans antécédents particuliers, est amenée par sa mère à l’urgence pour une fièvre qui dure depuis cinq jours avec congestion nasale et rhinorrhée. La formule sanguine révèle un nombre absolu de neutrophiles de 0,7 109/l. Les autres éléments de la formule sanguine sont normaux. Quelle est la prise en charge la plus appropriée pour Penny ? Et si sa neutropénie était plutôt de 0,2 109/l ?