Intitulé « Ensemble pour se renouveler », le congrès des membres de la Fédération des médecins omnipraticiens du Québec (FMOQ) s’est déroulé les 26 et 27 mai dernier, à Montréal. Plus de 600 médecins y ont participé, dont presque les deux tiers étaient en ligne. De grands thèmes y ont été abordés, comme le bien-être des médecins (p. 8), les difficultés en première ligne (p. 10), la capitation (p. 14), l’amélioration de l’organisation du travail (p. 12), la pratique interprofessionnelle (p. 16), les communications ainsi que les médias sociaux.
Que faire pour lutter contre l’épuisement professionnel ? Apprendre des techniques de gestion du stress ? Suivre une formation sur la résilience ? Participer à un atelier sur la pleine conscience ? En fait, peut-être qu’aucune de ces mesures ne serait suffisante.
Quelles solutions vous aideraient dans votre pratique et amélioreraient votre bien-être au travail ? Le quart des omnipraticiens ont répondu à un sondage de la FMOQ sur ce sujet. En voici les points saillants.
Consultations trop longues, interruptions fréquentes, multitude de formulaires à remplir… Vos journées s’étirent. Mieux organiser votre pratique en cabinet peut améliorer votre efficacité et vous aider à maîtriser la situation.
Le mode de rémunération des médecins de famille va changer. Et cette modification va peut-être transformer la manière de pratiquer.
Les médecins de première ligne sont à la croisée des chemins. Ils ont besoin de plus d’aide pour faire face à leur charge grandissante de travail. Plusieurs songent donc à engager eux-mêmes une infirmière pour les épauler. Mais quel type s’adjoindre ?
Le prix Rayonnement et Engagement a été remis pour la première fois au congrès « Ensemble pour se renouveler ». « Ce prix vise à reconnaître d’une manière officielle les accomplissements d’un médecin ou d’un groupe de médecins omnipraticiens. C’est un hommage décerné par des pairs à des médecins omnipraticiens qui ont fait rayonner notre profession par leur engagement et par leur parcours exceptionnel », a expliqué le Dr Marc-André Amyot, président de la FMOQ.
À l’occasion du congrès des membres tenu à la fin du mois de mai, j’ai insisté sur ce point dans mon discours de clôture. La FMOQ souhaite plus que jamais se rapprocher de ses membres, être davantage à leur écoute et être bien connectée sur les différentes réalités des omnipraticiens dans toutes les sphères de leur pratique. Cette volonté de l’administration en place est ferme et se traduit par des gestes concrets depuis le début de l’année. En voici quelques exemples.
Au cours des dernières années, les médecins de famille ont été plus souvent qu’à leur tour choqués et déçus des intentions du gouvernement. Vision à court terme, technocratisation de la pratique, menaces d’imposition de « quotas », dénigrement et j’en passe. En plus de dévaloriser notre profession, ces éléments contre-productifs ont aussi fragilisé encore plus la première ligne.