Au moment d’écrire ces lignes, la campagne électorale 2022 bat son plein. Si certains politiciens continuent de faire des promesses extrêmement ambitieuses (je demeurerai poli ici), une chose frappe : les débats en santé se concentrent principalement sur l’accès à la première ligne de soins et sur la formation d’un plus grand nombre de médecins de famille. Nous sommes à des lieux du sempiternel et regrettable « doctor bashing » auquel nous avons malheureusement trop souvent assisté dans un passé récent. Tout indique que nos propositions, nos actions et notre attitude des derniers mois portent déjà leurs fruits.
Dans mon éditorial de juin dernier, je nous encourageais, comme groupe, à tout faire pour « reprendre l’initiative de l’organisation des soins » pour des raisons pratiques, stratégiques et humaines. À peine trois mois plus tard, nous avons posé des gestes forts en ce sens, dépassé les objectifs fixés et repris une certaine maîtrise de notre avenir. Si beaucoup de travail reste à faire, nous pouvons toutefois être fiers de ce pas de géant !
D’ailleurs, je tiens à remercier les médecins de famille de partout au Québec pour leur ouverture d’esprit, leur dynamisme et la rigueur dont ils font preuve. Ensemble, poursuivons sur notre lancée !
Chaque année, à l’automne, se tient un moment très important dans la vie démocratique de la Fédération : la tenue des assemblées générales annuelles (AGA) des dix-neuf associations régionales ou de pratique. Nous croyons fermement que ces rencontres formelles constituent une occasion unique pour les membres de rencontrer leurs représentants, de les élire, de prendre connaissance du travail accompli tout au long de l’année, de s’exprimer sur des enjeux cruciaux et d’échanger de manière constructive pour la suite du monde. Vous trouverez le calendrier des AGA 2022, qui se tiendront du 10 septembre au 25 novembre partout au Québec.
À l’occasion du congrès des membres tenu à la fin du mois de mai, j’ai insisté sur ce point dans mon discours de clôture. La FMOQ souhaite plus que jamais se rapprocher de ses membres, être davantage à leur écoute et être bien connectée sur les différentes réalités des omnipraticiens dans toutes les sphères de leur pratique. Cette volonté de l’administration en place est ferme et se traduit par des gestes concrets depuis le début de l’année. En voici quelques exemples.
Au cours des dernières années, les médecins de famille ont été plus souvent qu’à leur tour choqués et déçus des intentions du gouvernement. Vision à court terme, technocratisation de la pratique, menaces d’imposition de « quotas », dénigrement et j’en passe. En plus de dévaloriser notre profession, ces éléments contre-productifs ont aussi fragilisé encore plus la première ligne.
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