Éditorial

À l’occasion du passage de la FMOQ à la commission parlementaire sur le projet de loi no 11, le Dr Sylvain Dion et moi-même avons livré, au nom des 10 000 médecins de famille du Québec, un message on ne peut plus clair au gouvernement : nous ne servirons pas de boucs émissaires pour les ratés systémiques du réseau de la santé, nous n’accepterons jamais l’intimidation comme mode de gestion et nous sommes contre un projet de loi néfaste pour la profession médicale. Bref, notre intégrité, notre dignité et notre autonomie sont fondamentales !

Préparons l’avenir ensemble

Marc-André Amyot  |  2022-01-31

Devenir président d’une organisation aussi importante que la FMOQ, vous vous en doutez, met passablement de pression sur les épaules de la personne désignée, surtout au moment où la 5e vague de la pandémie nous frappe. D’ailleurs, je tiens à saluer, à reconnaître et à remercier les médecins de famille pour leur dévouement extraordinaire et leur travail exceptionnel à offrir des soins de qualité à la population québécoise en temps normal, mais encore davantage pendant cette période extrêmement éprouvante. Vous répondez présents une fois de plus et avez toute mon admiration.

La réorganisation et la revalorisation au menu

Marc-André Amyot  |  2021-12-21

Pendant qu’une crise sanitaire sans précédent bat toujours son plein, que le réseau de la santé montre ses failles et que les médecins de famille ressentent une pression énorme, le gouvernement s’est adressé à eux avec mépris l’automne dernier bien qu’ils soient pourtant de tous les combats.

Climat difficile et solutions

Louis Godin  |  2021-11-25

Au moment de rédiger ce dernier éditorial à titre de président de la Fédération, je ne peux faire abstraction du climat difficile dans lequel évolue actuellement la médecine familiale au Québec. Une demande de soins en constante augmentation jumelée à un manque systémique et criant de ressources est certes à la base de ce climat difficile.

La dévalorisation tranquille

Louis Godin  |  2021-09-24

La pénurie de main-d’œuvre dans le secteur de la santé est plus criante que jamais. C’est le sujet de l’heure et le défi des semaines, des mois, des années et peut-être même des décennies à venir ! D’ailleurs, cette pénurie touche maintenant aussi le secteur de l’éducation, voire d’autres grands pans de notre économie. En santé, on est toutefois sur un fil de fer constant, car les potentiels bris de services peuvent rapidement avoir des conséquences dramatiques. Il est tragique, a posteriori, qu’on en soit rendu là quand on voit depuis plus de vingt ans un mur se dresser devant nous collectivement.

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