Nouvelles syndicales et professionnelles

Changement à la Planification et à la Régionalisation

une nouvelle directrice : la Dre Julie Lalancette

Claudine Hébert  |  2018-09-28

Pour la première fois depuis sa création, la FMOQ a une femme à la tête de l’une de ses directions. En effet, depuis le 1er octobre dernier, la Dre Julie Lalancette dirige la Direction de la planification et la régionalisation. Un défi de plus pour cette gestionnaire née.

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Diplômée en médecine en 1987, la Dre Julie Lalancette a toujours (ou presque) baigné dans la gestion. « Dès mes premières semaines de pratique, je me suis retrouvée dans des chaussures de coordonnatrice. Je devais m’occuper de l’urgence du Centre hospitalier de Saint-Eustache. Depuis ce jour, la gestion a fait partie de mon quotidien », indique l’omnipraticienne qui vient de succéder au Dr Serge Dulude.

Depuis l’annonce du départ de son supérieur et sa nomination en tant que directrice, la Dre Lalancette se préparait à prendre la relève. C’est en avril 2017 que la FMOQ a recruté cette médecin gestionnaire alors qu’elle était directrice adjointe à la Direction des études médicales au Collège des médecins du Québec. Une fonction qu’elle a occupée de 2014 à 2017. Le curriculum vitæ de la Dre Lalancette mentionne également plusieurs autres postes administratifs, notamment celui de vice-présidente de l’Association des médecins omnipraticiens de Laurentides-Lanaudière de 1998 à 2012. Elle a également été copropriétaire du Centre médical 25, à Saint-Eustache, de 1998 à 2010.

Négociation, gestion et réorganisation

En héritant du poste de directrice de la Planification et de la Régionalisation, la Dre Lalancette a la responsabilité d’une trentaine de dossiers actifs. « La négociation et la gestion des ententes particulières avec le ministère de la Santé et des Services sociaux (MSSS) figurent parmi les priorités. Tout comme le dossier des plans régionaux d’effectifs médicaux (PREM), la gestion des activités médicales particulières (AMP) ainsi que les lettres d’ententes qui concernent la réorganisation de la première ligne », dit-elle.

Il va de soi, poursuit la Dre Lalancette, que son équipe et elle s’assureront que l’application de chaque décision et orientation du bureau de la FMOQ tienne compte des différences et des particularités régionales.

Un autre volet auquel la Dre Lalancette compte aussi porter une attention très particulière : le dossier de santé numérique. « Il faudra suivre de près tous les projets menés par le MSSS qui visent à améliorer l’accès des patients à leur dossier électronique. Il faudra voir comment s’articulera l’ensemble des plateformes auxquelles ont accès les médecins », indique l’omnipraticienne. On devra, précise-t-elle, s’assurer de l’optimisation de l’utilisation des dossiers médicaux électroniques pour faciliter les tâches des médecins surchargés.

Une gestionnaire Agile

La Dre Lalancette est par ailleurs une adepte de la gestion horizontale. Entourée de son adjointe la Dre Anne-Louise Boucher, de Me Christine Larouche, de ses deux précieuses conseillères Mmes Isabelle Paré et Marianne Casavant, ainsi que de sa secrétaire Mme Nathalie Vermette, elle compte exercer une gestion efficace et productive de sa direction. Disciple de la méthode Agile, un concept de gestion qui se traduit par une grande réactivité, la Dre Lalancette souhaite que chaque membre de son équipe soit au courant de tous les dossiers qui relèvent de sa direction. « Ainsi, en l’absence de la principale responsable du dossier, une autre personne de l’équipe peut venir en aide aux médecins qui communiquent avec nous à la FMOQ. Je crois au leadership participatif », dit-elle.

Enfin, la nouvelle directrice de la Planification et de la Régionalisation se dit très motivée par l’avenir de sa profession. « J’ai vu au fil des ans l’étau se resserrer sur les médecins de famille. Je tiens de tout cœur à contribuer à l’évolution de leur rôle dans les prochaines années. » //

 

la Dre Anne-Louise Boucher,
nouvelle directrice adjointe

Nathalie Vallerand

Dre-anne-louise-boucher

Chef du Département de médecine générale de l’hôpital de Trois-Rivières, chef du service d’hospitalisation en médecine familiale, chargée d’enseignement clinique, membre du comité du dossier patient électronique, du comité Tactik pour l’engagement des professionnels en GMF, du comité de vigie de mise en œuvre de l’APSS, secrétaire, puis trésorière de l’Association des médecins omnipraticiens de la Mauricie, la Dre Anne-Louise Boucher, nouvelle directrice adjointe de la Planification et de la Régionalisation à la FMOQ, n’a jamais eu peur de s’engager.

Et elle souhaite maintenant tirer profit de sa longue feuille de route pour « aplanir les contraintes administratives des médecins ». Les diverses responsabilités qu’elle a eues lui ont fait voir plusieurs facettes de la médecine. « J’ai perçu les deux côtés de la médaille. Les difficultés et les besoins des médecins d’un côté, ceux des établissements de l’autre. Je veux me servir de ce bagage de connaissances pour améliorer le contexte de pratique de la médecine familiale. Si les contraintes sont moins douloureuses, si les règles sont plus claires et plus simples à appliquer, les médecins pourront passer plus de temps à faire de la médecine plutôt qu’à remplir des papiers. »

Quelles seront les fonctions de la Dre Boucher ? « Nous allons toutes les deux suivre les dossiers conjointement, mais chacune aura ses dossiers prioritaires, explique sa supérieure, la Dre Julie Lalancette, directrice de la Planification et de la Régionalisation. La Dre Boucher va également avoir un rôle de soutien et de coordination pour ce qui est du côté opérationnel des dossiers. Elle va aussi développer les réseaux de communication sur le terrain, notamment avec la table nationale des GMF et les médecins coordonnateurs des CRDS. »

Médecin de famille depuis 27 ans, la Dre Boucher a dû cesser sa pratique au GMF du Carmel à Trois-Rivières pour occuper son nouveau poste. Elle se dit soulagée d’avoir réussi à transférer les deux tiers de ses quelque 1600 patients, grâce notamment à la Lettre d’entente 304 sur le transfert en bloc. « Cela m’a enlevé beaucoup de pression, et je suis rassurée pour mes patients », indique celle qui a envoyé une lettre personnalisée à chacun d’eux pour leur annoncer son départ et les détails de leur prise en charge. //