La Dre Hélène Roy
Tout au long de sa carrière, la Dre Hélène Roy a eu comme motivation d’aider. Aider des soldats comme médecin quand elle était dans l’armée, aider des personnes accidentées à cheminer dans le système quand elle était à la Société de l’assurance automobile du Québec, aider les professionnels de la santé à mieux facturer quand elle était à la Régie de l’assurance maladie du Québec (RAMQ), aider les gens à obtenir les sommes qui leur revenaient quand elle était à la Régie des rentes du Québec, son dernier emploi.
Photo : Émmanuèle Garnier
Ce sont maintenant les médecins omnipraticiens qu’elle va aider à titre de directrice adjointe aux Affaires professionnelles à la FMOQ. Secondant le Dr Michel Desrosiers, directeur du service, elle va initialement surtout s’occuper des dossiers de dépannage. Elle aura aussi éventuellement à répondre aux appels des médecins qui ont des questions sur l’Entente générale.
L’une des tâches qui intéresseraient beaucoup la Dre Roy serait la simplification du manuel de facturation. Cela la préoccupe depuis longtemps. Quand elle travaillait à la RAMQ, après une réunion où quelqu’un avait parlé de la déclaration de revenu simplifié, elle a tout à coup eu une idée. « Est-ce qu’on ne pourrait pas concevoir une version simplifiée de l’Entente ? »
Elle a regardé avec ses collaborateurs le nombre d’actes facturés moins de 25 fois par an. Il y en avait plus de mille. « Le manuel de facturation pourrait donc être beaucoup moins volumineux, indique la Dre Roy. Le Dr Desrosiers a déjà dit, au cours d’un exposé, que les omnipraticiens n’utilisaient que soixante-quinze codes d’actes différents dans leur facturation. » Une version abrégée du manuel serait ainsi tout à fait possible.
La Dre Roy connaît bien l’Entente. Elle a travaillé huit ans comme chef du Service de l’analyse de la facturation, à la RAMQ. Elle a remarqué que l’un des problèmes des médecins était la sous-facturation. D’ailleurs, tous les cliniciens qui devenaient médecins évaluateurs pour la Régie s’apercevaient avec stupéfaction, quand ils se mettaient à lire l’Entente dans le cadre de leur travail, de tout l’argent qu’ils avaient perdu quand ils étaient en pratique. La Dre Roy sait que la plupart des médecins ne peuvent lire l’Entente dans sa forme actuelle. Trop grosse. Trop compliquée. « J’aimerais les aider à facturer le mieux possible. » //