Le programme d’ateliers sur l’Accès adapté est maintenant offert partout au Québec. L’équipe de formation FMOQ-MSSS se déplacera dorénavant dans les différentes régions de la province pour rencontrer les groupes de médecins intéressés. Ces derniers devront compter vingt omnipraticiens et plus venant de deux milieux cliniques différents.
Il se traite, mais ne se guérit pas. Il constitue la deuxième cause de cécité dans le monde et touche de 1 % à 3 % des Occidentaux de plus de 40 ans. Pourtant, parce qu’il est asymptomatique, le glaucome ne suscite pas la peur chez les personnes atteintes.
« Le dépistage est donc devenu un enjeu majeur de la lutte contre cette maladie », écrivent les Drs Pierre Blondeau, professeur titulaire d’enseignement clinique à l’Université de Sherbrooke, et Paul Harasymowycz, chef de la section glaucome à l’Université de Montréal. Dans leur ouvrage, les deux ophtalmologistes expliquent, à l’intention des patients, les faits essentiels à connaître au sujet du glaucome.
La maladie se présente sous deux formes principales : à angle ouvert et à angle fermé. Plusieurs de ses facteurs de risque sont connus, comme l’augmentation de la pression intraoculaire, mais on en soupçonne de nouveaux, comme les problèmes vasculaires, le diabète et le tabagisme. Les auteurs décrivent également les divers examens qui permettent d’établir le diagnostic de glaucome, dont les tests d’imagerie oculaire.
Le glaucome est une maladie qu’on ne peut prévenir, mais dont on peut freiner et même empêcher la progression. Il peut être traité par des médicaments, des interventions au laser ou des opérations chirurgicales. L’avenir est particulièrement prometteur pour les patients : médecine personnalisée, thérapie génique, mais aussi médicaments neuroprotecteurs ou réparateurs. « Les progrès réalisés dans la recherche de nouvelles molécules sont tels qu’il est difficile de prédire aujourd’hui en quoi consistera le traitement de cette maladie d’ici cinq à dix ans », concluent les deux médecins.
Par Anabel Cossette Civitella
Annika Parance Éditeur, 2014, Montréal, 144 pages, 19,95 $