Souvent, quand on demande à un jeune enfant de respirer par la bouche pour l’ausculter, il y arrive difficilement. « Il ouvre parfois la bouche, mais respire par le nez », explique la Dre Andrea Coderre Porras, omnipraticienne à l’Hôpital de Val-d’Or.
<p>Quand la jeune clinicienne se trouve dans cette situation, elle met son index devant l’enfant et lui demande de souffler dessus comme si c’était une bougie. « Vas-y ! La bougie est presque éteinte ! Vas-y ! Continue ! » l’encourage-t-elle pendant qu’elle l’ausculte. Mais il y a des enfants moins fantaisistes qui refusent de voir le doigt comme une bougie. La D<sup>re</sup> Coderre Porras n’en est pas décontenancée pour autant. Elle prend son otoscope et illumine le bout de son doigt. Là, l’illusion est plus réaliste. Impressionnés, les enfants plus pragmatiques se prêtent alors davantage au jeu. </p>