La Dre Natalie Skinner, médecin de famille de Montréal, utilise très rarement un système de classement de photos médicales. Elle a trouvé une solution bien plus pratique. « Je prends le patient en photo avec son cellulaire ou son appareil photo. Il n’y a donc pas de problème de confidentialité, puisque la photo reste sur son appareil », explique l’omnipraticienne. Elle demande ensuite à la personne de ramener son téléphone ou son appareil au prochain rendez-vous pour suivre l’évolution du problème de santé.
La Dre Skinner utilise ce truc pour les adolescents qui ont de l’acné. « Parfois, après six semaines, ils ne voient pas l’effet du traitement, même s’il y en a un », indique la clinicienne qui a un diplôme en dermatologie pratique. Elle se sert aussi de cette méthode pour les hommes dont elle traite l’alopécie ou les patients qui souffrent de psoriasis. Dans le cas des nævus, elle met une règle à côté de la lésion pour en indiquer la taille.
Les patients n’ont généralement pas trop de difficulté à retrouver leur photo à la consultation suivante. « Je leur indique la date de leur dernier rendez-vous. Elle est inscrite dans mon dossier. »