la FMOQ représentée par deux équipes de cyclistes
Cette année, la FMOQ était représentée par deux équipes de cyclistes au 1000 km du Grand Défi Pierre Lavoie, qui s’est déroulé du 16 au 19 juin derniers. Ainsi, dix omnipraticiens, venant chacun d’une région différente se sont partagé les différentes étapes de la course.
« On fait tous entre 450 et 500 kilomètres. Ce n’est pas une course, mais le rythme est soutenu. Cela va vite », assure le Dr Serge Dulude, directeur général adjoint à la FMOQ, qui participe à l’événement depuis deux ans.
Cette année, l’épreuve de 1000 km commençait à Saguenay, passait par Baie-Saint-Paul, longeait le fleuve pendant toute une journée jusqu’à Terrebonne, faisait une grande boucle passant par Saint-Jean-sur-Richelieu et Hemmingford, puis finissait à Montréal.
L’année dernière, la Fédération avait participé pour la première fois à ce défi sportif. Elle n’avait alors qu’une seule équipe composée de représentants de six de ses associations affiliées. Cette année, une deuxième équipe a été créée. « Pourquoi ne pas envisager qu’un jour on ait un cycliste de chacune des dix-neuf associations. Plus il y aura de représentants des diverses régions, plus la visibilité et l’effet sur les patients seront grands », estime le Dr Dulude, responsable des deux équipes de cyclistes.
Chaque équipe est composée de cinq cyclistes et d’un chauffeur qui conduit la caravane suivant le groupe. Les participants sont de vrais sportifs. « Ils font beaucoup de ski de fond, jouent au hockey, patinent, s’entraînent sur le plan cardiovasculaire. Ce sont de très bons à d’excellents cyclistes », dit le capitaine, qui lui-même suis un entraînement cycliste avec le groupe PowerWatts. Les membres de chaque équipe, formée au début de l’hiver dernier, se sont exercés en vue de l’épreuve. « On a roulé dans nos sous-sols. On a tous des vélos montés sur des rouleaux. »,
Les omnipraticiens ont eu deux entraînements de groupe. « Il faut avoir appris à rouler en peloton de façon sécuritaire pour faire le 1000 km. » Les cyclistes se sont ainsi retrouvés le 1er mai à Sutton pour rouler ensemble, ainsi que les 28 et 29 mai à Charlevoix, où ils ont parcouru 150 km dans les côtes impressionnantes qui allaient faire partie du 1000 km.
Une épreuve comme celle du Grand Défi est exigeante physiquement. Il y a la distance, les montées, la fatigue. Pendant certaines parties du parcours, toute l’équipe pédale. Mais le plus souvent les membres se relaient par groupe de deux pour effectuer les étapes de jour et de soir. Cependant, il y a aussi les trois segments de nuit. Effectués par un seul membre de l’équipe, ces trajets peuvent finir à 3 heures du matin. « On ne dort pas beaucoup », reconnaît le Dr Dulude.
L’événement est toutefois ponctué de moments magiques. Par exemple, vers la fin du parcours, à l’occasion de la Grande Boucle, des milliers de cyclistes de l’extérieur se joignent aux équipes du Grand Défi. Une mer de vélos envahit alors la route. La présence de la population, venue encourager les sportifs, est également électrisante. « L’accueil que les différentes villes font à chacune des étapes est vraiment extraordinaire. Il y a des gens sur la route avec leurs cloches et leurs banderoles. Il y a les applaudissements », indique le capitaine des équipes de la FMOQ. //