Pratico-pratique

Un condom et un spéculum

Emmanuèle Garnier  |  2016-06-23

La Dre Audrey Morin-Robitaille, médecin de famille à Québec, achète des condoms lubrifiés pour certains de ses examens gynécologiques. Elle en coupe le réservoir, insère le spéculum à l’intérieur et effectue ensuite l’examen normalement. « Je procède ainsi lorsque les parois vaginales sont molles ou affaissées. Le condom permet de les retenir et de mieux voir. Je n’utilise pas ce truc très souvent, mais quand j’en ai besoin, il m’aide beaucoup », explique l’omnipraticienne.

Pour que le préservatif s’insère bien au moment de l’examen, il ne faut pas couper une trop grande partie de l’extrémité. « Si l’ouverture que l’on pratique est de la même taille que le spéculum, le condom risque de glisser quand on l’introduit pour effectuer l’examen. On apprend en faisant des essais. »

La patiente, pour sa part, ne sent pas la différence. « Elle est même contente, parce que l’examen est moins long », explique la Dre Morin-Robitaille. La jeune clinicienne a appris ce truc il y a cinq ans au cours d’un stage en gynécologie pendant sa résidence. //

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