Le 26 janvier dernier entrait en vigueur le règlement sur l’abolition des frais accessoires. Le jour même, la Fédération a tenu un point de presse pour informer les médias et la population, en même temps que ses membres, du résultat des discussions tenues jusqu’à tard la veille entre la FMOQ et le MSSS.
Le président de la FMOQ accompagné du premier vice-président, le Dr Marc-André Amyot, a expliqué aux médias que, dès l’annonce de l’abolition des frais accessoires en septembre 2016, la FMOQ a signifié au MSSS qu’elle s’engageait à absorber, à même son enveloppe de rémunération, certains des coûts associés à ces frais, mais qu’elle souhaitait discuter de la gestion de ce changement majeur dont elle percevait les nombreuses incidences insoupçonnées par plusieurs.
Les demandes de rencontres de la FMOQ sont malheureusement demeurées sans réponse, et ce n’est que le 22 décembre que le ministère de la Santé a enfin consenti à discuter avec la Fédération. L’improvisation caractérise l’attitude du ministère dans ce dossier, puisque de nombreux points soulevés par la FMOQ n’avaient jamais été envisagés par ses représentants. Il en résulte, au moment d’écrire ces lignes, une entente partielle, mais surtout de nombreuses zones grises.
Ont pu être convenus entre les parties : un rajustement à la hausse de la tarification pour la vasectomie et certaines chirurgies en cabinet, ainsi que l’approvisionnement de certains médicaments et fournitures médicales par les établissements. Des désaccords et des récriminations subsistent toutefois par rapport aux vaccins, lesquels devront être achetés en pharmacie par le patient (malgré le risque de bris de la chaîne de froid), par rapport à la facturation de frais associés à des prélèvements effectués par des employés d’une clinique et par rapport aux services administratifs (ex : les billets d’absence). On parle d’un dossier complexe qui nécessitera encore beaucoup de discussions.
Il est possible de suivre les progrès sur le site Internet de la FMOQ au www.fmoq.org. //