deux équipes de la FMOQ y participent cette année encore
Du 15 au 18 juin, deux équipes de cyclistes de la FMOQ prendront part au 1000 km du Grand Défi Pierre Lavoie (encadré). Les participants partiront du Saguenay–Lac-Saint-Jean et se rendront jusqu’en Outaouais pour revenir terminer leur parcours à Montréal.
« L’organisation est très impressionnante », affirme le Dr Jacques Desroches, capitaine de l’une des deux équipes de la Fédération. Deux cents quinze équipes de cinq cyclistes participeront à l’événement. Le jour, deux membres par équipe rouleront. Quelque 400 personnes à vélo qui circuleront par rang de trois. La nuit, un cycliste par groupe sera sur la route.
« La plus grande difficulté n’est pas de rouler à vélo, de monter ou de descendre des côtes, c’est de rester groupés, comme nous le demandent les organisateurs. Il y a des mouvements au sein du peloton et parfois des obstacles sur la route. Il faut être très prudent. On doit rester concentré pendant trois, quatre ou cinq heures. Après la deuxième journée, on sent que la concentration n’est plus aussi bonne, mais on ne veut pas qu’il arrive d’accident », explique le Dr Desroches, qui en sera à son deuxième 1000 km.
Les cyclistes qui ne pédalent pas restent actifs. L’un d’eux sert de copilote au chauffeur du VR qui accompagne chaque équipe. Il doit aussi s’assurer que ce dernier demeure éveillé pendant ses longues heures de conduite. Arrivés à l’étape, le ou les membres libres aident leurs coéquipiers qui rouleront à se préparer et les accompagnent jusqu’à la ligne de départ. Ensuite, ils vont chercher ceux qui arrivent, épuisés, pour les aider à trouver le véhicule parmi les 200 caravanes.
Malgré la fatigue et le manque de sommeil, l’ambiance est exaltante. « Il y a vraiment l’effet d’entraînement du groupe de cyclistes. Il y a de l’animation. On fait des rencontres, on parle avec les gens. C’est vraiment un bel esprit. Tous ceux qui participent à cette aventure-là sont engagés. »
Le 1000 km n’est d’ailleurs pas qu’un événement sportif. Il a aussi une mission caritative. Toutes les équipes doivent récolter des fonds entre autres pour promouvoir l’activité physique et les saines habitudes de vie chez les jeunes. Dans les deux groupes de la Fédération, presque chaque membre parraine personnellement une école primaire et recueille de l’argent pour elle.
« L’objectif de ramasser des fonds et de redonner à notre école est un engagement important, estime le Dr Desroches. Il faut s’impliquer, solliciter des dons, faire de la publicité dans notre milieu. Au cours des deux dernières années, la Fédération a été parmi les dix groupes qui ont recueilli le plus d’argent pour les écoles. »
Le 15 juin, au 1000 km, beaucoup de nouveaux visages apparaîtront dans les deux équipes de la FMOQ. Les médecins ne peuvent participer que deux ans de suite au 1000 km pour laisser la possibilité à d’autres de profiter de l’événement. //