Pratico-pratique

Petits trucs pour les réparations vaginales

Emmanuèle Garnier  |  2017-06-27

Après un accouchement au cours duquel la pa­tiente a subi une déchirure périurétrale, le médecin qui fait la réparation a une crainte : atteindre l’urètre en effectuant les points de suture. Dans l’Outaouais, la Dre Marie-Yolette Bazile, médecin accoucheur, a trouvé une manière d’éviter ce problème. « Je mets un cathéter dans l’urètre le temps de la réparation. De cette façon, je suis sûre de ne pas planter l’aiguille au mauvais endroit et de ne pas faire de points dans l’urètre. »

Et pour ne pas être envahie par le sang qui coule de l’utérus pendant qu’elle travaille, la Dre Bazile met dans le vagin... une « souris ». En fait, c’est un tampon qu’on appelle ainsi, parce qu’il a une queue. « Il empêche le sang de venir souiller le champ opéra­toire. La souris améliore la visibilité et permet de travailler dans de meilleures conditions », explique l’omnipraticienne qui pratique à l’Hôpital de Gatineau et à l’Hôpital du Pontiac.