Se pourrait-il que la lampe ou le tube de lubrifiant que vous utilisez pour les examens gynécologiques soient contaminés par des fluides corporels ? La Dre Suzanne Boyer déteste penser que c’est le cas. « Je détesterais encore plus voir mon médecin orienter sa lumière d’une main gantée et me toucher par la suite. A-t-il vraiment lavé sa lampe depuis le dernier examen ? Et qu’en est-il de son tube de lubrifiant ? », demande l’omnipraticienne qui pratique au CLSC Simonne-Monet-Chartrand, à Longueuil.
Depuis des années, pour éviter toute contamination, la Dre Boyer agit de manière rigoureuse. Elle garde une main gantée et une main propre, sa main dominante. « Je ne gante cette dernière que lorsque c’est requis et pendant une très brève période de temps pendant laquelle je ne touche à RIEN d’autre. » Avant de faire un prélèvement, par exemple, la Dre Boyer ouvre l’enveloppe du tube qu’elle va utiliser. « Je tiens de ma main sale l’enveloppe ouverte, mais le bouchon portant l’écouvillon ainsi que le tube demeureront propres », explique la Dre Boyer. Elle reste ainsi toujours consciente de la possibilité de souillure.