« Un rendez-vous, un problème » : une notion erronée
Dans l’article Inscription collective : l’expérience de deux GMF-R, publié dans le numéro de février, on pouvait lire : « Le fait qu’un seul problème par consultation puisse être traité, selon l’entente conclue entre la FMOQ et le gouvernement, est cependant une source de frustration pour eux [les patients]. » Nous tenons à rectifier cette information erronée.
L’entente sur l’accessibilité aux soins de première ligne ne stipule pas que le médecin doit se limiter à traiter un seul problème par visite dans le cadre de l’inscription collective. La confusion peut venir du fait que les infirmières du guichet d’accès à la première ligne (GAP) effectuent un tri quand le patient appelle. « Généralement, cette mesure fait en sorte que le patient présente un problème assez précis. Cela ne veut toutefois pas dire qu’il a obligatoirement un problème unique », précise le Dr Michel Desrosiers, directeur des Affaires professionnelles à la FMOQ.
Il peut donc arriver que le patient ait plusieurs problèmes à régler quand il arrive dans le bureau du clinicien. « Si ce sont des problèmes urgents, le médecin aura le devoir de les prendre en charge. C’est une obligation professionnelle et déontologique. Cependant, comme les infirmières du GAP ont généralement bien circonscrit les besoins du patient, cette situation est plutôt rare. »
Le patient peut cependant présenter plusieurs problèmes non urgents. « Si le médecin croit qu’il va manquer de temps, il peut dire à la personne qu’il va lui donner un autre rendez-vous pour les traiter. Il peut utiliser une plage du GAP à cette fin », indique le Dr Desrosiers. EN