résultats semblables à ceux de l’an dernier
Un nombre important de postes en médecine familiale sont restés vacants au Québec après le second tour du Service canadien de jumelage des résidents (CaRMS). Ainsi, 67 des 93 postes non pourvus en mars sont demeurés libres. Des résultats semblables à ceux de l’an dernier.
« La morosité face à la médecine familiale persiste toujours, note la Dre Anne-Louise Boucher, directrice de la Planification et de la Régionalisation à la FMOQ. Ces résultats renforcent l’idée qu’il faut vraiment donner à cette spécialité un cadre de pratique convivial pour y attirer les étudiants en médecine et faire contrepoids aux facteurs irritants, tels que la lourdeur administrative et les contraintes d’installation liées aux plans régionaux d’effectifs médicaux (PREM) et aux activités médicales particulières (AMP). »
Dans le reste du Canada, la situation est différente. Seulement 33 des 171 postes de résidence en médecine familiale n’ont pas été pourvus. « De toute évidence, la souffrance est plus grande au Québec. Il faut que le gouvernement prenne vraiment en considération les différentes recommandations de son propre comité de valorisation de la médecine familiale et de celui de la FMOQ. Les propositions des deux groupes sont relativement similaires. Tous deux suggèrent des mesures touchant le processus d’attribution des PREM, les AMP et les contraintes de la pratique. Ce sont des éléments sur lesquels l’état a le pouvoir d’intervenir. »
Du côté des autres spécialités médicales, la situation est tout à fait différente. Aucun poste n’est resté vacant au Québec sur les douze qui étaient libres au premier tour en médecine spécialisée. //
Université Laval : 19
Université de Montréal : 23
Université de Sherbrooke : 25 (+ 6 postes à Moncton)
Total : 67