🔍 Cliquez sur les tableaux pour les agrandir
Le mot de la rédactrice en chef
Pour l’amour de la formation continue
Vous avez récemment accepté le mandat de responsable de thème ou d’auteur d’un article de formation continue dans Le Médecin du Québec. Ce guide, complémentaire à l’atelier de formation aux auteurs, vous aidera tout au long du processus d’écriture.
Ainsi, vous serez en mesure de rédiger votre article en tenant compte des consignes en vigueur et des stratégies pour le rendre intéressant. Et vous ne serez pas seul dans cette aventure. Tout d’abord, vous ferez équipe avec votre responsable de thème et les autres auteurs sélectionnés. Vous obtiendrez ensuite l’avis des membres de notre comité de rédaction scientifique, tous dévoués à l’enseignement et formés à la lecture critique de la littérature. Enfin, l’équipe de production du Médecin du Québec sera toujours présente pour répondre à vos questions et vous guider à chaque étape de la production.
Nous vous remercions de contribuer ainsi à la formation continue de vos collègues omnipraticiens. Nous avons déjà hâte de vous lire.
Dre Louise Fugère
Qui sommes-nous ?
Le Médecin du Québec est une revue médicale publiée depuis 1965 par la Fédération des médecins omnipraticiens du Québec (FMOQ). Ce mensuel, distribué à tous les omnipraticiens membres de la FMOQ ainsi qu’aux résidents en médecine familiale, vise à informer les médecins du Québec des activités syndicales de la Fédération et à les aider à maintenir leurs compétences médicales. Pour atteindre ce dernier objectif, la FMOQ consacre tous les mois une section importante de la revue à la formation médicale continue, en présentant des dossiers sur des sujets médicaux essentiels répondant aux besoins de formation des omnipraticiens.
À qui s’adresse ce guide ?
Ce guide s’adresse d’abord et avant tout aux responsables de thème et aux auteurs de la section de formation continue. Par contre, tous les auteurs qui écrivent dans Le Médecin du Québec y trouveront de nombreux conseils, des trucs ainsi que des astuces utiles pour rédiger un article à la fois rigoureux et intéressant.
L’équipe de rédaction
l’union fait la force
Le responsable de thème doit superviser la rédaction des cinq articles de formation continue portant sur le thème choisi. Pour y arriver, vos collègues et vous agirez ensemble. Les meilleures équipes comptent des professionnels de la santé reconnus pour leur expertise du sujet traité. Le responsable de thème dirige l’équipe. Il peut également rédiger un article s’il le désire, tant que cela ne nuit pas à sa tâche de chef d’équipe.
Comme le projet dure près de dix-huit mois, le responsable de thème doit bien sélectionner ses coéquipiers (encadré). Tout d’abord, le degré d’expertise de vos auteurs garantira directement la qualité du produit fini. Mais bien au-delà de ce critère de base, fixez vos critères de sélection à la hauteur de vos espérances. Il va sans dire que la proximité des membres favorise la tenue de réunions à intervalles réguliers, quoique l’électronique permet maintenant de se réunir ou de communiquer facilement malgré la distance. Ensuite, choisissez des auteurs avec qui vous vous entendez bien. Votre travail en sera facilité. N’oubliez pas que vous aurez à critiquer les articles de vos amis. Alors, privilégiez la souplesse. Comme les échéances sont de plus en plus serrées au fil du projet, choisissez des gens responsables à qui vous n’aurez pas à les rappeler constamment. Il est par ailleurs fortement recommandé de compter au moins un médecin de famille dans l’équipe.
Qui dit travail d’équipe dit réunions (virtuelles ou en personne). Pour vous aider à planifier ces rencontres, le tableau suivant vous indique les étapes du processus, les buts de la rencontre et l’ordre du jour.
Trucs et astuces
- Discutez de votre projet avec un collègue qui a vécu la même expérience. Vous éviterez ainsi des erreurs potentielles.
- Dans certains cas, l’équipe d’auteurs peut être recrutée après l’analyse des résultats de l’étude de besoins, selon la complexité du thème de formation retenu.
L’étude de besoins
les besoins d’abord
L’organisation de toute activité de formation continue repose sur l’application du cycle des apprentissages qui comporte plusieurs étapes, c’est ce qu’on appelle communément l’approche méthodique en formation médicale continue. Les quatre principales sont : la détermination des besoins de formation, la rédaction d’objectifs d’apprentissage, la construction de l’activité et l’évaluation. La présente section vous renseigne sur la détermination des besoins de formation.
Il faut évidemment au préalable bien cibler le lectorat. Bien que la section de formation continue du Médecin du Québec soit susceptible d’intéresser tous les professionnels de la santé, elle s’adresse principalement aux médecins omnipraticiens ainsi qu’aux résidents en médecine familiale du Québec.
Définition et types de besoins
« Un besoin de formation est défini comme l’écart entre la performance clinique actuelle et celle qui est souhaitable ou optimale1. »
Il y a essentiellement quatre types de besoins de formation.
les besoins ressentis : écart entre les compétences que le médecin perçoit et celles qu’il désire posséder1 ;
les besoins démontrés : écart entre les compétences actuelles du médecin et celles que recommandent les experts1 ;
les besoins normatifs : écart entre les compétences actuelles du médecin et le résultat de la recherche et de l’évolution de la science et de la technologie1 ;
les besoins institutionnels : écart entre les compétences actuelles du médecin et les orientations privilégiées par l’organisme responsable de l’activité1. Ce type de besoins est probablement moins pertinent pour les articles de formation continue de notre revue, sauf si vous abordez des sujets sur l’organisation de la pratique et de la vie professionnelle, ce que la FMOQ encourage.
L’utilisation d’un bon mélange de ces différents types de besoins augmentera la valeur et la pertinence des articles que vous rédigerez.
La marche à suivre pour les responsables de thème
Le Médecin du Québec évalue régulièrement les besoins de formation des omnipraticiens du Québec. Ainsi, le thème de votre numéro a été choisi parce qu’il répondait aux besoins de notre lectorat. Vous aurez maintenant la tâche de préciser les sujets des articles de votre numéro en procédant à votre tour à une évaluation plus pointue des besoins des omnipraticiens. L’encadré vous propose une stratégie simple pour y parvenir.
Trucs et astuces
- Vous devez rechercher ce que les lecteurs désirent ou doivent apprendre, et non leur présenter arbitrairement des sujets qui vous intéressent.
- Dans certains cas, l’équipe d’auteurs peut être recrutée après l’analyse des résultats de l’étude de besoins, selon la complexité du thème de formation retenu.
- Les articles les plus lus sont ceux qui portent sur les besoins très ciblés des omnipraticiens.
1. Conseil de l’éducation médicale continue du Québec. L’identification des besoins. Dans : Vademecum en éducation médicale continue. Montréal : le Conseil ; 1998. p. 19-25.
Le plan du numéro
une gestion de projet efficace
Vous en êtes à l’étape de rédiger le plan de votre numéro à l’aide du gabarit fourni par Le Médecin du Québec. Analysez les résultats de l’étude de besoins et priorisez cinq sujets qui correspondent aux besoins les plus importants. Votre plan doit contenir les sections suivantes :
la liste des auteurs de votre équipe ainsi que leurs coordonnées ;
un résumé de la méthodologie utilisée pour l’évaluation des besoins de formation ;
une description du scénario pédagogique contenant les raisons ayant conduit au choix des sujets sélectionnés et de leur ordonnancement et indiquant le fil conducteur entre les articles ;
la description de chacun des cinq articles prévus (encadré).
Trucs et astuces
Dans la description des contenus de chaque article, évitez de tout couvrir à la manière d’un ouvrage didactique. Faites des choix utiles et pratiques en vous posant la question suivante : « Quelles sont les trois questions pertinentes que se pose l’omnipraticien dans sa pratique quotidienne sur ce thème ? ».
Vous devez vous limiter à 3 objectifs d’apprentissage par article. Ces objectifs doivent donc être clairs, précis et refléter des actions concrètes que pourra accomplir le médecin de famille après la lecture de chaque article.
Pour améliorer la rédaction de vos objectifs, consultez le Vade-mecum en éducation médicale continue du Conseil de l’éducation médicale continue du Québec (maintenant le Conseil québécois de développement professionnel continu des médecins)1 ainsi qu’à ses fiches pratiques au www.cqdpcm.ca.
1. Conseil de l’éducation médicale continue du Québec. Les objectifs d’apprentissage. Dans : Vade-mecum en éducation médicale continue. Montréal : Le Conseil ; 1998. p. 26-9.
L’introduction et la photo
la grande séduction
Pour être lu, il faut séduire les lecteurs. Pour y arriver, le responsable de thème doit composer une courte introduction dans laquelle il invite les lecteurs à partager sa passion pour le thème du mois. Le Médecin du Québec compte actuellement environ 10 000 lecteurs au Québec, notamment les omnipraticiens membres de la FMOQ et les résidents en médecine familiale. L’introduction est une forme de promotion pour « vendre » le numéro aux lecteurs. Elle vise à créer de l’intérêt pour le sujet. Il est donc essentiel de séduire les lecteurs pour qu’ils aient envie de découvrir les cinq articles. Le texte doit être court, original et donner aux lecteurs le goût de lire le numéro.
Consignes
- Ne pas dépasser 175 mots.
- Éviter d’énumérer les sujets des cinq articles et le nom des auteurs. L’introduction ne doit donc pas être la répétition de la table des matières.
- Votre texte doit être original, attrayant et émotif plutôt que descriptif.
Exemples :
En tant que responsable de thème, vous avez la chance d’agrémenter votre texte d’introduction d’une photo de vous ! C’est donc un grand nombre de personnes — dont plusieurs de vos collègues de travail — qui liront votre introduction et qui verront votre photo ! Choisissez donc votre photographe avec soin.
Trucs et astuces
Lors de votre séance de photo, gardez en tête que nous avons besoin d’une photo de vous de la tête à la taille et que le fond doit être uni.
Vous avez plus d’un an devant vous avant la parution de votre numéro. Profitez-en pour prendre dès maintenant un rendez-vous avec le photographe de votre choix !
Les types d’articles
à chacun son type !
Il existe différents types d’articles qui permettent à l’auteur de livrer son message. L’auteur doit aussi compléter son texte avec des figures, des encadrés, des tableaux, des algorithmes ou des photographies afin de soutenir l’intérêt du lecteur. Le résultat sera un montage visuel dynamique et cohérent. Peu importe le type d’articles choisi, le nombre maximal de mots est de 2 500. Voici les types d’articles les plus utilisés et leurs particularités :
1. Texte à développement
h C’est un article de fond.
h Il analyse en profondeur un sujet donné.
h Il comporte en général trois sous-titres de premier niveau, donc trois sections, correspondant aux trois objectifs du plan.
h C’est un des genres les plus répandus dans l’écriture médicale.
h Exemple
2. Questions et réponses
h Ce type d’article comporte de huit à douze questions suivies de leurs réponses.
h Chacune des réponses apporte des renseignements détaillés sur une question précise.
h Toutes les réponses doivent être sensiblement de la même longueur et relativement courtes pour faciliter la mise en pages.
h Exemple
3. Vrai ou faux
h Il s’agit d’une variante du type précédent. Il contient aussi de huit à douze questions.
h Ce type d’article permet au lecteur de tester ses connaissances avant la lecture du texte. Les questions sont toutes inscrites sur la première page de l’article sous forme de prétest.
h Un court texte apporte par la suite une réponse et des explications complémentaires à chaque question.
h Exemple
4. Cas cliniques
h Ce type d’article présente quelques courts cas cliniques liés à la pratique (de trois à six cas par article).
h Chaque cas permet l’acquisition de connaissances sur le sujet de l’article.
h Exemple
5. Entrevue avec le patient
h C’est un article qui revêt la forme d’une discussion entre le médecin et son patient lors d’une consultation médicale. Une variante de ce type d’article pourrait être une discussion entre le médecin traitant et un médecin consultant.
h Exemple
D’autres formats d’articles, plus interactifs ou originaux, sont possibles. Cependant, en raison de contraintes infographiques, vous devez d’abord en discuter avec le rédacteur en chef. Voici ces formats d’articles :
6. Jeu-questionnaire (photographique ou non)
h C’est un article interactif qui met les connaissances du lecteur à l’épreuve en posant des questions ouvertes ou à choix multiples sur le thème concerné ou sur l’interprétation de photos : lésions cutanées, radiographies, etc.
h Un court texte d’interprétation accompagne chacune des réponses ou des photographies.
7. Fiches
h Ce type d’article est particulièrement utile si vous avez à présenter de l’information sur plusieurs éléments comparables (ex. : médicaments, intoxications, examens radiologiques, etc.).
h Vous devez fournir de huit à quinze fiches par article.
h Chaque fiche doit avoir à peu près la même longueur et la même structure afin de faciliter la mise en pages.
h Exemple
8. L’article original
h Ce type d’article sort tout droit de l’imagination de l’auteur.
h Il doit toutefois demeurer rigoureux et précis.
h Le format original ne doit pas occulter le contenu, mais plutôt le mettre en évidence.
h Exemple
N’oubliez pas de varier les types d’articles dans le numéro. Idéalement, il doit y avoir au moins trois types d’articles différents parmi les cinq du numéro. Un tel ratio aura pour effet de briser la monotonie, de rendre le numéro plus dynamique et d’accroître l’intérêt du lecteur.
Les étapes de production d’un article
du rêve à la réalité
La recension des écrits
Je cherche, je trouve, je critique
Malgré votre expertise et votre connaissance du sujet, vous devrez appuyer vos dires sur des données probantes. Quelles que soient vos sources et leur crédibilité apparente, demeurez critique et mentionnez-les toujours à mesure que vous y avez recours. Il est également important de comparer et de mettre en perspective les différentes sources d’information.
Si l’analyse critique des écrits scientifiques ne vous est pas habituelle, nous vous invitons à lire l’article « Former des cliniciens érudits », paru en 2013 dans Le Médecin du Québec1.
Nous fournissons également une liste des ressources utiles plus loin dans le guide (section « les ressources utiles »).
Quand ajouter une source dans un texte ?
Vous devez donner une source chaque fois que :
vous citez des données épidémiologiques et des statistiques ;
vous reprenez un élément visuel d’un autre ouvrage ;
vous faites référence à des guides de pratique ou à des résultats d’essais cliniques ;
vous citez ou adaptez même légèrement les propos d’un auteur.
1. Cauchon M, Labrecque M. Former des cliniciens érudits : relever le défi d’enseigner et de pratiquer la médecine factuelle Le Médecin du Québec 2013 ; 48 (6) : 87-90.
Trucs et astuces
Utilisez les ressources humaines et les abonnements de la bibliothèque de votre établissement de santé ou de votre université d’attache.
Cherchez prioritairement des ressources-clés d’information clinique qui proposent une synthèse critique des connaissances.
Le plan de l’article
une étape à ne pas négliger
En tant qu’auteur d’un article, vous voilà rendu à la phase la plus excitante, soit la rédaction. Avant de vous lancer dans le vide, prenez quelques minutes pour élaborer un plan de travail. Une page suffit généralement à énumérer les éléments qui entreront dans votre article.
Une méthode simple en trois étapes
1. Consultez la section sur votre article dans le plan du numéro qui a été finalisé à l’atelier aux auteurs.
- Assurez-vous de bien comprendre le type d’article choisi.
- Recensez les éléments de contenu pertinents que vous souhaitez couvrir.
- Relisez les trois objectifs d’apprentissage énoncés, car ils vous guideront dans votre écriture.
2. En vous aidant du Guide de rédaction par étapes, écrivez sur une seule colonne les grands titres de chaque partie de l’article (titre, amorce, corps du texte, éléments visuels requis, bibliographie, etc.).
3. Revenez ensuite sur chaque titre et inscrivez, en les décalant légèrement ou en les numérotant, les éléments qui doivent s’y trouver.
La rédaction d’un article pédagogique
des mots qui font de l’effet !
À l’aide de votre plan, rédigez votre article de manière à ce qu’il fournisse des outils utiles à l’omnipraticien dans sa pratique.
1. Viser l’amélioration pratique des compétences
L’amélioration pratique des compétences et des connaissances des médecins cliniciens est le but ultime de la plupart de nos articles de formation continue. Pour atteindre cet objectif, il faut associer les notions théoriques à des exemples liés à la pratique courante de l’omnipraticien. Vous pouvez également détailler les interventions thérapeutiques proposées, leurs indications et leurs contre-indications.
2. Optimiser la rétention d’information
Pour optimiser la rétention d’information, vous devez réactiver les connaissances antérieures de base. Vous pouvez ainsi fournir des rappels d’anatomie, de physiologie ou d’épidémiologie pour introduire votre sujet ou faciliter la compréhension. N’hésitez pas à recourir aux éléments visuels pour aider le lecteur à comprendre votre message.
3. Cultiver la rigueur
Tous les articles doivent reposer sur des données probantes. Vous devez donc appuyer toute affirmation et toute statistique à l’aide d’une source se trouvant dans votre bibliographie. Il en va de même des tableaux, des encadrés et des figures.
Utilisez les NNT, les NNH et les niveaux de preuves lorsque vous les connaissez.
Choisissez de préférence les résultats d’études inscrits en valeurs absolues, et non uniquement en valeurs relatives.
Quand les concepts se corsent, n’hésitez pas à faire un retour à la réalité clinique ou à utiliser des éléments visuels (ex. : algorithmes, tableaux de synthèse, encadrés) qui guideront la pensée du lecteur.
Trucs et astuces
Utilisez des titres et des sous-titres courts et accrocheurs.
Dosez le nombre d’éléments visuels par rapport à la longueur du texte.
Si vous souhaitez utiliser le nom commercial d’un médicament, faites-le à la première occurrence entre parenthèses après le nom générique.
Le titre
capter l’attention
Pourquoi le titre est-il si important ?
Avant tout, le titre sert à aider le lecteur à cerner dès le départ le sujet traité. Ainsi, vous devez choisir le titre de votre article avec soin en respectant certaines règles et consignes.
Consignes
Le titre doit être :
accrocheur, c’est-à-dire qu’il doit attirer l’attention du lecteur ;
autonome (pris isolément, il doit permettre de retrouver l’article dans une revue de littérature) ;
court (au plus 10 mots) ;
ciblé (sur le sujet de l’article).
Exemples :
Les poisons et les tout-petits : de grands soucis !
« Entre deux joints »… puis-je conduire, docteur ?
Les ITSS : plus que jamais d’actualité !
Démence et Parkinson : histoires à faire trembler !
Est-ce vraiment « juste » une fracture du poignet ?
Le DSM-5 : les hauts et les bas d’un manuel controversé.
Tique-tac : le Québec à l’heure de la maladie de Lyme
La stéatose hépatique – pas que du foie gras !
L’amorce
pour donner le goût de lire l’article
Une bonne amorce a pour fonction de séduire le lecteur et de piquer sa curiosité pour l’inciter à lire l’article de la première à la dernière ligne.
Consignes
L’amorce doit contenir au plus 60 mots.
L’amorce peut contenir un court cas clinique, une introduction au thème de l’article avec une possible référence à des besoins des lecteurs, des statistiques percutantes, des rappels anatomiques, des enjeux pharmaco-économiques ou autres.
Si un cas clinique y est présenté, un retour sur ce cas doit être fait à la fin.
Exemples
L'amorce est le texte dans le bandeau vert horizontal au haut de la page
Les messages clés
ce qu’il faut retenir
Les messages clés se trouvent dans l’encadré intitulé : « Ce que vous devez retenir » à la fin de chaque article. Ils contiennent trois informations utiles à privilégier pour sa pratique.
Les messages clés sont :
au nombre de trois ;
courts et précis ;
inspirés du texte sans nécessairement reprendre textuellement une phrase de celui-ci ;
liés aux trois objectifs d’apprentissage de l’article.
Exemples :
Le post-test
question de vérifier vos connaissances !
Chaque mois, Le Médecin du Québec offre trois crédits de formation continue de catégorie 1 aux médecins omnipraticiens qui obtiennent une note minimale de 60 % au post-test de la section de formation continue. Ce dernier contient dix questions. Les réponses sont publiées trois mois après le numéro.
Quelques trucs pour écrire vos deux questions de post-test ?
Les questions du post-test doivent être courtes, claires et univoques.
Chaque énoncé de question doit contenir au plus quatorze mots.
Il faut éviter de rédiger la question dans une forme négative.
Chaque question doit être pertinente à la pratique de l’omnipraticien.
Il doit y avoir une seule bonne réponse par question parmi un choix de quatre réponses. Chaque choix de réponses doit contenir au plus huit mots.
« Toutes ces réponses » et « Aucune de ces réponses » ne constituent pas des choix de réponses acceptables.
Les réponses aux questions doivent se trouver dans l’article.
Chaque bonne réponse doit être appuyée par une ou plusieurs références qui se retrouvent dans la bibliographie.
Exemples
Les éléments visuels
la portée des mots… le pouvoir de l’image
Dans une journée, nous sommes constamment submergés par des images de toutes sortes : Internet, journaux, magazines, vitrines de magasin, publicité aux abords des autoroutes et à la télévision et plus encore ! La raison en est fort simple : l’image a un très grand pouvoir de séduction. Comme on le dit souvent : une image vaut mille mots !
Dans le but de mettre en évidence un ou des concepts importants de votre texte, vous pouvez donc recourir à des éléments visuels :
h tableaux ;
h figures (qui incluent les algorithmes) ;
h encadrés ;
h photos ;
h boîte à outils.
Ces éléments vous feront économiser des mots (il ne faut pas dépasser 2500 mots au total par article, incluant le texte des éléments visuels), permettront à votre texte de mieux respirer et de prendre l’importance qu’il mérite. Votre lecteur pourra ainsi saisir rapidement des concepts qui vous tiennent à cœur. En général, nos articles contiennent de quatre à six éléments visuels.
Toutefois, il est très important de prendre conscience des limites physiques de la revue. En effet, les éléments visuels ne peuvent être plus larges que la revue !
Mise au point sur la résolution de l’image
Ce qui est essentiel à savoir, c’est qu’il y a une énorme différence entre la qualité d’une photo pour un affichage à l’écran, comme celles que l’on trouve dans Internet (72 dpi), et la qualité d’une photo pour l’impression professionnelle (300 dpi). Aucune photo prise sur Internet n’est donc d’une qualité suffisante pour la revue (à moins qu’elle ne provienne d’une banque d’images payantes).
Voici ce que vous devez retenir pour l’utilisation des figures :
Si vous désirez intégrer un élément visuel complexe dans votre article comme un algorithme, ne « perdez pas » de temps à en faire une jolie version, car nous devrons refaire cet élément en fonction de notre grille graphique ou encore en raison de corrections linguistiques.
Les éléments visuels doivent avoir un titre autonome, c’est-à-dire qui décrit le contenu exact s’il est pris isolément.
Tous les éléments visuels doivent être sourcés par une référence contenue dans votre bibliographie.
Si vous reproduisez en tout ou en partie un élément visuel provenant d’un autre ouvrage, vous devez en aviser nos secrétaires qui feront une demande de reproduction (avec ou sans adaptation).
Trucs et astuces
Voici ce que vous devez retenir pour l’utilisation des photos :
Vous devez nous fournir des photos dans leur format original (format JPEG ou EPS et résolution initiale de 300 dpi), sans les recadrer ni les modifier.
Si vous prenez vous-même les photos, n’hésitez pas à nous en soumettre une pour un essai avant de toutes les prendre afin de vous assurer qu’elle respecte nos exigences. Vous éviterez ainsi de recommencer !
Vous pouvez nous fournir un fichier Word pour les légendes des photos. Par contre, vous devrez nous fournir les photos séparément. Si les photos sont trop volumineuses pour un envoi par courriel, nous vous suggérons d’utiliser un site sans frais, tel que wetransfer.com, pour nous les transmettre.
La révision scientifique
Assurer l’intérêt du lecteur et la rigueur scientifique
Dès réception de votre texte, nos secrétaires le reformateront dans un format propice à la révision (double interligne avec lignes numérotées). Deux réviseurs, soit un membre du comité de rédaction scientifique et le rédacteur en chef, le reliront en y appliquant les principes de la lecture critique de la littérature. Ainsi, votre article sera évalué en fonction de :
h sa conformité au plan du numéro (type d’article et objectifs) ;
h sa pertinence pour les omnipraticiens ;
h sa rigueur scientifique et l’utilisation de données probantes ;
h l’utilité et la validation des éléments visuels proposés.
Les articles doivent contenir au plus 2500 mots (sans la bibliographie, les messages clés et les questions de post-test). Les articles de plus de 3000 mots ou de moins de 2000 mots seront retournés d’emblée aux auteurs pour des ajustements avant l’étape de la révision scientifique.
Le délai prévu pour la révision scientifique est de 3 mois (de 7 à 4 mois avant la parution). Pendant cette période, il y aura un va-et-vient de corrections et de commentaires entre les réviseurs et les auteurs (par l’entremise de la secrétaire de rédaction). Si un article compte plusieurs coauteurs, nous vous demandons de nous faire parvenir les commentaires de tous les auteurs dans le même courriel envoyé par l’auteur principal.
Trucs et astuces
Il est essentiel de respecter l’échéancier que vous indiquera la secrétaire de rédaction dans chaque courriel. Il en va du bon fonctionnement de nos processus et de la coordination des étapes suivantes.
La révision linguistique
Polir le texte pour mettre les idées en valeur
Exemples de corrections apportées par la réviseuse
« Ce qui se conçoit bien s’énonce clairement, et les mots pour le dire arrivent aisément. » Malheureusement, cette maxime de Nicolas Boileau n’est pas toujours vraie. En effet, l’écriture est parfois ardue. Par contre, la lecture d’un texte bien écrit facilitera toujours la transmission du message. C’est là que la réviseure entre en jeu !
Bien sûr, la réviseure corrige les fautes (orthographe, grammaire, syntaxe) et les anglicismes. Mais son travail ne s’arrête pas là ! En effet, elle s’assure aussi que la structure de texte facilite la lecture. Si un passage ne lui semble pas clair, elle suggère de nouvelles formulations ou pose des questions à l’auteur. Elle s’attarde aussi au style, en éliminant les lourdeurs, les imprécisions et les répétitions, en raccourcissant les phrases trop longues et en scindant les paragraphes à rallonge. Et si elle voit une erreur de fond, elle vous la signale pour que vous apportiez vous-même les modifications nécessaires.
Une fois la révision terminée, elle vous envoie votre manuscrit aux fins d’approbation. Relisez le texte en entier, sans le comparer à la version précédente. Vous aurez ainsi un œil tout neuf et vous y passerez beaucoup moins de temps !
La réviseure attendra toujours votre rétroaction avant de remettre le texte à l’infographiste pour la mise en pages. C’est pourquoi il est très important de respecter les délais impartis afin d’éviter des retards.
Trucs et astuces
N’abusez pas des acronymes et définissez ceux que vous utilisez.
Faites des phrases courtes.
Mettez une idée par paragraphe.
Évitez les pronoms démonstratifs, comme ceci et cela. Utilisez plutôt le mot juste.
Faites un retour sur le cas clinique, à la fin du texte, si votre amorce en contient un.
La bibliographie
Qui a dit ça ?
Tout article scientifique de qualité doit être appuyé par les plus récentes données probantes. Voici donc quelques éléments à prendre en compte au moment de rédiger la bibliographie de votre article.
h Ne dépassez pas 15 références par article.
h Citez des références récentes (généralement de moins de 10 ans).
h Utilisez le nom abrégé du périodique (voir www.ncbi.nlm.nih.gov.
h Donnez une référence pour chaque statistique et chaque affirmation.
h Mettez tout ouvrage qui ne fait pas référence à une statistique ou à une affirmation dans un encadré intitulé « Pour en savoir plus ».
h Notez au fur et à mesure les informations devant figurer dans la bibliographie (nom des auteurs, volume, numéro, année de publication, etc.).
h S’il existe un guide de pratique ou des lignes directrices récentes adaptées à la pratique des médecins de famille sur le sujet de votre article, incluez-le dans votre bibliographie.
Si vous utilisez un logiciel comme EndNote, choisissez le style Vancouver. Pour en savoir plus, consultez mondiapason.ca
Les ressources utiles
Une aide à la rédaction
Voici une liste sommaire de sites Internet utiles pour la rédaction d’un article. Elle contient notamment des sites de recherche d’informations médicales, des guides de pratique et des guides de rédaction. N’hésitez pas à les consulter. Ils contiennent une foule de renseignements, des figures et d’excellents graphiques, dont certains peuvent être reproduits sans frais. Certains sites nécessitent un abonnement. Vous pouvez vérifier si votre établissement de santé ou votre université d’attache détient un abonnement.
Moteurs de recherche d’informations médicales
Moteurs de recherche d’informations médicales
- pubmed : www.ncbi.nlm.nih.gov
- tripdatabase : www.tripdatabase.com
- sumsearch : sumsearch.org
Sites médicaux utiles
Nouveautés en pharmacothérapie
- La lettre médicale : medletter.com
- The pharmacist’s Letter : canadianpharmacistsletter.therapeuticresearch.com
- Info-comprimée : Section Info-comprimée sur lemedecinduquebec.org
Revues indépendantes de l’efficacité et de l’innocuité des nouveaux médicaments
- INESSS : inesss.qc.ca
- Canadian drug review : cadth.ca/fr
Mises en garde sur les médicaments
- Medeffet : canada.ca/fr/sante-canada/services/medicaments-produits-sante/medeffet-canada.html
- MedWatch : fda.gov/Safety/MedWatch/SafetyInformation
Résumés critiques d’études cliniques d’actualité
- EvidenceUpdates : plus.mcmaster.ca/EvidenceAlerts/
- InfoPOEMs : www.essentialevidenceplus.com/content/poems
- ACP Journal Club : www.acpjc.org/
- Tools for Practice : www.acfp.ca/tools-for-practice/
- Therapeutics initiative : www.ti.ubc.ca/
Résumés cliniques systématiques
- Uptodate : www.uptodate.com
- Dynamed Plus : www.dynamed.com
- BMJ Clinical Evidence : www.clinicalevidence.com
- BMJ Best Practice : bestpractice.bmj.com
Site rigoureux sur les produits naturels
- Natural medicine comprehensive database : naturaldatabase.therapeuticresearch.com/home.aspx?cs=&s=ND
Guides de pratique
- Canadien : Association médicale canadienne : www.cma.ca/Fr/Pages/clinical-practice-guidelines.aspx
- Américain : National guideline clearinghouse : www.guideline.gov
- Britannique : National Institute for Health and Care Excellence : www.evidence.nhs.uk/
Autres organismes canadiens et québécois utiles
- Agence de santé publique du Canada : www.phac-aspc.gc.ca
- Institut national de santé publique du Québec : www.inspq.qc.ca
- Agence de la santé et des services sociaux de Montréal : www.santemontreal.qc.ca
- Portail Québec : www4.gouv.qc.ca/FR/Portail/
- Statistique Canada : www.statcan.gc.ca/fra/debut
- Portail canadien sur la santé : canadiensensante.gc.ca
- Santé Canada : www.hc-sc.gc.ca
Sites d’information aux patients
- Passeport Santé : www.passeportsante.net
Les autorisations de reproduction
rendre à César ce qui est à César
Vous avez embelli votre texte de tableaux et d’encadrés éducatifs, de photos éloquentes ou encore d’un algorithme provenant d’un autre ouvrage ? Sachez que tous les documents publiés — même dans Internet — sont protégés par des droits d’auteur. C’est pourquoi il est indispensable de demander l’autorisation de reproduction au détenteur des droits d’auteur (le plus souvent la maison d’édition).
L’équipe de production du Médecin du Québec se charge de faire les demandes lorsque vos éléments visuels sont acceptés à l’étape de la révision scientifique. Vous devez nous transmettre la source exacte (référence) de tous vos éléments visuels en même temps que votre texte. Si vous désirez reproduire, avec ou sans adaptation, un document existant protégé par des droits d’auteurs, vous devez nous transmettre une copie pour nous permettre de prendre la décision appropriée à cet égard.
Les règles varient en fonction des situations suivantes :
h Reproduction intégrale d’un original
La reproduction d’un élément visuel dans sa forme intégrale nécessite une demande d’autorisation de reproduction.
h Adaptation ou traduction d’un original
La reproduction d’un élément visuel que vous avez plutôt adapté ou modifié légèrement nécessite également l’obtention d’une autorisation de reproduction, tout comme la traduction du texte. La plupart des éditeurs acceptent qu’il soit traduit en français, le cas échéant. La source apparaîtra sous le texte reproduit.
Photographie d’une personne
C’est vous qui avez pris la photo ? Vous devez obtenir la permission écrite de la personne photographiée pour publier sa photo. L’ACPM suggère un modèle de formulaire à remplir à cette fin www.cmpa-acpm.ca
h Sources multiples
Si vous avez utilisé plusieurs sources pour construire un élément visuel, vous n’avez pas à demander de droits de reproduction. Par contre, vous devez ajouter toutes les sources qui vous ont inspiré dans votre bibliographie et les citer à côté du titre de l’élément visuel.
h Citation de texte
Pour la citation intégrale de quelques lignes d’un texte original, il suffit de la mettre entre guillemets et de mentionner la source dans la bibliographie.
Une fois l’autorisation de reproduction obtenue, la décision définitive d’inclure l’élément visuel dans votre article revient au Médecin du Québec. Elle dépend du coût et du type de licence accordée (durée illimitée, autorisation pour les versions papier et électronique) et de la qualité de la résolution s’il s’agit d’une photo ou d’une image. Le Médecin du Québec assume les frais pour l’obtention des licences de reproduction.
Trucs et astuces
Assurez-vous de nous fournir la copie des éléments que vous souhaitez reproduire ainsi que la référence exacte en même temps que votre texte. En effet, le délai d’obtention des licences de reproduction est parfois très long. Il serait dommage de ne pas publier un élément visuel pertinent parce que l’autorisation de reproduction n’a pas été obtenue au moment de mettre sous presse.
La liste de vérification
le texte est-il complet et au point ?
Grâce à cette liste, vous éviterez des surprises désagréables, vous économiserez du temps et faciliterez le travail de l’équipe de production et du comité de rédaction scientifique. Vérifiez bien que tout y est !
h Vous avez transmis votre texte au responsable de thème pour vérification huit mois avant la publication.
h L’échéance de remise du texte au Médecin du Québec est respectée, soit au moins sept mois avant la publication, ce qui vous permettra de toucher votre bonus !
1. À l’aide de la matrice intitulée « Guide de rédaction des auteurs », que vous trouverez sur votre clé USB, cochez les éléments que vous avez inscrits.
□ Les nom et prénom des auteurs
□ Leurs titres professionnels
□ Leurs lieux d’exercice principal
□ Leurs numéros de téléphone au cabinet, à l’hôpital (sans oublier le poste) et à domicile, leurs numéros de cellulaire et de téléavertisseur, leurs numéros de télécopieur, leurs courriels
□ Leurs adresses de correspondance
2. Formulaires à signer
□ Vous avez rempli et signé les formulaires « Cession » et « Divulgation de conflits d’intérêts potentiels » qui se trouvent sur la clé USB et vous les avez fait parvenir par télécopieur au 514 878-2659 ou par courriel à mq@fmoq.org
3. Le texte est écrit dans le guide de rédaction fournie sur la clé USB.
□ Le nombre de mots du texte et des éléments visuels (sans la bibliographie, les messages clés et les questions post-tests) ne dépassent pas 2500 mots.
4. Le plan de l’article contient la liste des éléments, tels que le titre, les sous-titres et les éléments visuels.
□ Structure logique
□ Hiérarchie des sous-titres
□ Conformité au type d’article
5. Le texte comporte un titre qui :
□ capte l’attention ;
□ est plutôt court (maximum de dix mots) ;
□ concorde avec l’article (autonome).
6. Les notes biographiques de l’auteur sont :
□ pertinentes : titre professionnel, lieu principal d’exercice, titre professoral universitaire (si l’espace le permet) ;
□ d’une bonne longueur, pas plus de 3 lignes par auteur, pour un total de 6 lignes si deux auteurs ou plus.
7. L’amorce :
□ suscite l’intérêt du lecteur ;
□ est de longueur adéquate (environ 60 mots).
8. Le corps du texte :
□ comporte des sous-titres en caractères gras et, s’il y a lieu, des sous-titres de 2e niveau en caractères italiques.
9. La forme est :
□ concise ;
□ cohérente ;
□ intéressante (style).
10. Le contenu :
□ répond aux objectifs de l’article tels que définis dans le plan du numéro ;
□ cible bien l’omnipraticien ;
□ est suffisamment pratique ;
□ est traité avec rigueur scientifique ;
□ est appuyé par des références (données épidémiologiques et statistiques).
11. L’orthographe des noms de médicaments et des noms propres a été vérifiée.
□ Vous avez utilisé le nom générique des médicaments.
12. Le retour sur l’amorce :
□ est présent si l’amorce contient un cas clinique ;
□ est général et inclus dans la conclusion en l’absence de cas clinique.
13. La conclusion :
□ est présente lorsque l’amorce n’est pas un cas clinique ;
□ complète bien l’article.
14. La bibliographie :
□ est suffisante (15 références maximum) ;
□ est récente et pertinente ;
□ est complète et appelée dans le texte ;
□ contient idéalement au moins un guide de pratique pertinent.
15. Les messages-clés dans la section intitulée : « Ce que vous devez retenir » :
□ sont constitués de trois phrases courtes ;
□ représentent les messages que vous voulez que le lecteur retienne.
16. Les tableaux, les encadrés, les figures et les photos sont numérotés selon l’ordre où ils apparaissent dans le texte.
□ Les tableaux sont numérotés en chiffres romains et les autres illustrations, en chiffres arabes.
□ Tous les éléments visuels sont appelés dans le texte (ex. : tableau III, figure 2).
□ La source des éléments visuels est indiquée, complète et exacte. Les sources indiquées font partie de la bibliographie.
□ Les éléments visuels sont pertinents, nécessaires à la compréhension et ciblent l’omnipraticien.
□ Tous les éléments visuels comportent un titre court et adéquat qui les rend autonomes. Au besoin, des notes explicatives ou une légende appropriée sont ajoutées.
□ La légende de chaque photo porte le numéro approprié.
17. Le texte se termine par deux questions de post-test à choix multiples.
□ Les deux questions du post-test sont bien formulées (claires, univoques et courtes) et ne dépassent pas 14 mots par question.
□ Chaque question comporte 4 choix de réponse d’au plus 8 mots.
□ Les réponses se trouvent dans l’article et sont appuyées par une ou des références de la bibliographie.
□ Il n’y a qu’une seule bonne réponse possible par question.
□ « Toutes ces réponses » et « Aucune de ces réponses » ne font pas partie des choix de réponse.
18. Renommer votre fichier
□ Vous avez renommé votre fichier avant de nous l’envoyer en indiquant
le mois de parution et le nom de famille du ou des auteurs (ex. : 2017-06_Tremblay)
19. Le texte est transmis par courriel.
□ au Médecin du Québec à l’adresse mq@fmoq.org
Liste des auteurs et des collaborateurs
Dre Louise Fugère, Rédactrice en chef, Le Médecin du Québec
Dre Louise Champagne, Présidente du comité de rédaction scientifique
Dre Mylène Arsenault, membre du comité de rédaction scientifique
Dr Alain Parent, membre du comité de rédaction scieentifique
Dre Myriam Gosselin, membre du comité de rédaction scientifique
Dr Marc-Antoine Turgeon, membre du comité de rédaction scientifique
Mme Anne-Marie Boiteau, infographiste sénior et coordonnatrice de la production, Le Médecin du Québec
Mme Martine Picard, réviseure, Le Médecin du Québec