Pratico-pratique

Une photo vaut 1000 mots

Emmanuèle Garnier  |  2019-05-01

Dans son bureau du CLSC GMF Saint-Donat, le Dr Jean-Marc Hébert examine un patient présentant un érythème maculopapuleux couvrant le thorax et le dos. Plutôt que d’écrire dans sa note électronique le type de lésion, sa configuration, sa consistance, sa distribution et sa couleur, il sort son téléphone cellulaire et la prend en photo.

Le clinicien s’envoie ensuite par courriel l’image en basse résolution. Quand il la reçoit, il l’ouvre, fait une saisie d’écran, copie la photo et la colle dans le dossier électronique. « Cela prend dix secondes. C’est moins long que de tout noter. En plus, cela permet le suivi du patient au fil du temps et par différents intervenants », explique le Dr Hébert.

Après l’opération, il faut cependant effacer l’image initiale. « On ne laisse rien ni sur le téléphone ni sur l’ordinateur. On ne doit par ailleurs pas prendre une photo sur laquelle on peut reconnaître une personne », rappelle le médecin. //