La réunion du conseil du 4 mai a été une première. Les délégués des associations affiliées à la Fédération expérimentaient la formule de l’assemblée consultative. En décembre 2017, le comité de révision des statuts de la FMOQ avait recommandé ce nouveau type de rencontre pour remplacer deux des trois assemblées générales de la Fédération. Le but ? Permettre aux représentants des associations de se prononcer sur des sujets soumis par le conseil d’administration.
Le thème du jour : la capitation. Un système de rémunération qui intéresse le gouvernement et sur lequel la Fédération voulait se pencher.
« La capitation consiste en un montant d’argent qui est accordé à un médecin pour un patient pendant une période donnée, généralement un an. Le clinicien reçoit ce forfait – qui peut être modulé selon différents facteurs, comme la condition physique du patient, son âge, son sexe – qu’il voie ou non la personne », a expliqué le Dr Louis Godin, président de la FMOQ, avant les discussions en ateliers. Les délégués se sont ensuite dispersés dans huit groupes au sein des différentes salles.
Première question : quels sont les avantages de la capitation et les pièges à éviter ? La capitation est par ailleurs une formule qui peut être modulée. « On s’est aperçu que les modèles de capitation les plus efficaces ont gardé une partie de la rémunération à l’acte », avait indiqué le Dr Godin dans son introduction. Quel pourrait alors être le pourcentage du paiement à l’acte ? Dans les divers modèles de capitation, certains services sont souvent exclus. Lesquels devraient l’être ? Les délégués ont également exploré comment pourrait être ajusté le montant annuel de capitation. La Fédération analysera toutes ces réponses pour poursuivre ses réflexions.