Alors que nous sortons probablement de la phase la plus aiguë de la seconde vague de la pandémie qui nous afflige depuis près d’un an, il est raisonnable de croire que les jours meilleurs approchent véritablement enfin. La baisse quasi constante des cas positifs, des hospitalisations et des décès observée au cours des dernières semaines est incontestablement de bon augure, à moins évidemment que les variants nous fassent basculer dans une troisième vague. Les plus récentes données extrêmement encourageantes sur l’efficacité des vaccins, ainsi que l’accessibilité prochaine à grande échelle desdits vaccins, sont aussi synonymes d’espoir. Puisqu’il est toujours possible que ces variants nous propulsent dans une troisième vague, accordons-nous le droit d’aspirer à des jours meilleurs, tout en étant conscient que la situation reste fragile.
Des chercheurs québécois ont découvert que 85 % des travailleurs de la santé qu’ils ont suivis se sont bien adaptés à la première vague de COVID-19. Ces participants font partie des résilients et de ceux qui se sont rétablis sur le plan psychologique. Mais deux autres profils de réactions existent aussi.
On ne survit pas toujours sans dommage à la COVID-19. Et parmi ses séquelles potentielles pourraient se trouver les troubles psychiatriques. Dans les semaines ou les mois qui suivent l’infection, un patient sur cinq pourrait recevoir un tel diagnostic, selon une étude récente. Un taux plus élevé qu’après une grippe ou une autre infection respiratoire.
Une nouvelle étude vient de montrer que l’augmentation rapide de la masse grasse chez le bébé entre l’âge de 3 et de 6 mois est associée à l'embonpoint à 2 ans.
La colchicine a suscité un moment beaucoup d’espoir dans la lutte contre la COVID-19. Elle a, dans l’étude COLCORONA, diminué significativement de 25 % le risque d’hospitalisation et de décès dans le sous-groupe des 4159 sujets ayant eu un résultat positif au test PCR1. Le nombre de participants ayant eu besoin de ventilation mécanique y était également plus bas, mais de manière non significative.
La lutte contre la COVID-19 est difficile, mais elle est néanmoins marquée par des réussites. La région de Québec compte ainsi plusieurs succès, explique le Dr Pascal Renaud, président de l’Association des médecins omnipraticiens de Québec.